Projet commun "La marche sur le fil"
avec
Les Amis du Fil, Arts et Sciences, CREDACI-ENS, CORYENT, LMAS-ECP
2005-2009
Apport de Damien Schoevaert
Depuis Tarzan, beaucoup ont réfléchi sur la Marche sur le Fil.
Des études accomplies en collaboration avec le C.N.R.S. et
l'I.N.S.E.R.M., à l'occasion d'expériences antérieures menées par Jean Mermet
et le Docteur Damien Schoevaert, ont démontré les acquis fondamentaux de cette
activité.
Cette cible est l'illusion optique de la spirale : en fait, ce ne
sont que des fragments de cercles que notre cerveau reconstruit en spirale
comme un projet attractif avec du discontinu, le cerveau cherche à créer du
continu.
La marche a deux composantes mesurables : une mécanique et
une psychique. Avec le fil, à cause de cette respiration ternaire, on acquiert
une disponibilité beaucoup plus lucide.
Toutes les articulations participent à la recherche du centre,
d'un axe, de la trajectoire idéale. La marche ordinaire est une succession de
chutes récupérées sans dommage alors que, sur un fil, la trajectoire doit
s'idéaliser pour rester au centre.
Il faut que le désir et l'attraction de la cible soit plus fort et
plus grand que l'attraction terrestre. Le moindre écart originel peut entraîner
un effet catastrophique, appelé effet papillon. Selon Henri Poincaré, il suffit
qu'intervienne un troisième corps attractif, une distraction, pour qu'un
système binaire entre dans un régime chaotique : on peut parler d'attraction
étrange à partir du moment où la trajectoire dessine une forme fractale.