Intersculpt 2009 du 16 au 22 Novembrewww.intersculpt.orgFête
de la Science 2009 en Lorraine Ars
Mathématica, Fête de la Science Le projet du PolyAgogic CyberSpace La sculpture de la connaissance par le Design du Concept multimédiaLes Texturologies quantiques et la sculpture du quanta informationnelDans l'espace
CyberAgogique pour l'apprentissage, la création et le
spectacle de la connaissance
Par Patrick SAINT-JEAN, http://patrick.saintjean.free.fr/
Maître de
Conférence, Département Design, Digital Design, Ecole Normale
Supérieure, Cachan, France
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Résumé
Le PolyAgogic CyberSpace est le percept-concept-affect
d'un amphithéâtre
interactif à immersion pour la sculpture de la connaissance par le
Design
du concept multimédia. La scénographie place les spectateurs,
spect-acteurs,
interacteurs et acteurs de la connaissance dans un
espace-temps-texture, concret-abstrait-virtuel,
d'une tétralogie des arts, sciences, technologies et philosophies,
multi,
pluri et polymédia.
Numérisée,
captée, analysée, structurée, abstraite, et virtualisée en temps
réel à partir de la toile numérique, la connaissance remplit l'espace
(knowledge
mater).
Puis visualisée sur plusieurs écrans, synthétisée, architecturée,
texturée, elle est sculptée soit systémiquement par les texturologies
quantiques
et des moteurs d'intelligence, de conscience et de vie artificielles,
soit
interactivement dans une humanologie participative (intelligence
collective
à base d'intelligence personnelle, collaborative et coopérative), où
les
intervenants actifs et passifs créent ou inhibent les liens du réseau
dynamique
pondéré, travaillant ainsi la forme signifiante par effet de pleins et
de
vides colorés et ombragés.
Scénarisée dans une mise en partition multi-piste,
la sculpture, comme nouvelle écriture, se forme dans :
-
sa micro compôsition (quanta informationnel),
- sa mezzo composititon (liens intimes entre percepts-concepts-affects
matérialisés dans l'espace
par des diodes laser montrant le polytope des points de vue)
- et sa macro composition
(process temps réel et interactif) sculptant ainsi dynamiquement la
matière de la connaissance
... et de l'ignorance.
Ce travail est la convergence actuelle en hommage à ceux de Iannis
Xenakis,
Nicolas Schöffer, Nicolas Bourbaki, Gilles Deleuze et Felix
Guattari, Jean
Dubuffet, René Passeron, Michel de Certeau, Jacques Derrida et Claude
Lévi-Strauss, et tous ceux
qui peuplent notre culture sans qui nous ne pourrions nous sculpter.
Ce
travail fait suite à celui présenté à Intersculpt 2007 (Ars
Mathematica, ENSAM
Paris)
État de l'art
Dès les années 90, Patrick
Saint-Jean est alors à la pointe de la recherche des représentations de
la
connaissance avec le PolyAgogic CyberSpace et le K-J (Knowledge Jockey
et le K-jaying,
kid-jay) dans les bases de données texturées par la systémique de
l’organisation, passant du design de l’objet 3D à l’objet de design et
de
science du texte ou de l'écriture multimédia comme chemin suivant
l’agogie dans
les espaces de connaissance et d’ignorance que la 3D rend sculpturale.
La
scénographie place les
spectateurs, spect-acteurs, interacteurs et acteurs de la connaissance
dans
un espace-temps, concret-abstrait-virtuel,
d'une tétralogie des arts, sciences,
technologies et philosophies, multi, pluri et polymédia.
Spécificités : Ce concept se caractétise par une interface interactive
et programmable
par
partition temps réel entre les utilisateurs créateurs-concepteurs et
les
utilisateurs spectateurs-interacteurs
L'interface
mettant à disposition
:
- soit des moteurs d'intelligence artificielle tant dans les
propositions
de
choix que pour la navigation dans les espaces interactifs de
connaissance
mise en spectacle sur plusieurs grands écrans (http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/PACSIA/ProjetPACSIA.html),
- soit des moteurs de texturation de l'information multimédia selon les Texturologies
Quantiques (http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/TQ2004/TQ.html).
Texturologies
Quantiques, Design systémique et méthodologie concret-abstrait-virtuel
La démarche actuelle de l'artiste
est d'approfondir et de mettre en scène ses « texturologies
quantiques prétopologiques » ou « topologies
augmentées ». Dans ses nouvelles écritures trilogiques
(objet-sujet-projet, local-total-global, concret-abstrait-virtuel, synergie-synectique-synesthésie) et
texturologiques, il passe de la notion de "texturologie" appliquée à
l'objet d'un discours (M. de Certeau, 1925-1986) qu’il essayait de
mettre en place dans ses poèmes stochastiques (1967), à la notion de
fonction d’onde discrète dans des systèmes de quinternions structurels
du particulaire à la poussière d’étoile. Patrick SAINT-JEAN élargit ce
concept (-percept-affect) à toute forme en création artistique et en
science-fiction où il pense que les quanta texturologiques seront une
systémique intéressante pour décrire et visualiser les énergies
relationnelles dans la gouvernance de la diversité, aux côtés des
énergies relativistes et newtoniennes, tant dans les propriétés
photoniques ou particulaires, que dans l’évolution des
poussières d’étoiles (http://www.dailymotion.com/swf/xo3c2).
Ici le modèle, au sens du Design, est mixte et systémique : celui de l'artiste (qui prend la nature pour modèle) et du scientifique (qui fait un modèle de la nature) en rétroaction dynamique qui génère la méthodologie :
Au départ un axiome permet d'une part de construire un espace prétopologique sans passer par un espace topologique. Si nous percevons et décrivons un ensemble par l'aspect relationnel de ses éléments, il est restrictif et particulier d'utiliser uniquement des relations d'équivalence ou d'ordre nécessairement topologiques. D’autre par la composition de relations transites avec au moins une seule non transitive donne pour résultat une relation non transitive d’où la notion de texture (http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/SysOrg89.html).
Ainsi, usant de la théorie des catégories et de la théorie des ensembles, et partant des Incertitudes d’Heisenberg, limite, asymptote et symbole ambigu des espaces métriques, le filtre inverse, remontant de morphisme en morphisme par foncteurs inverses successifs interposés, les espaces topologiques s’éloignant de la transitivité (classe et ordre), découvraient par la relation non transitive et les prévoisinages, des espaces prétopologiques, que la proximité et les écarts de Fréchet (1927) transformaient en texture résuelle par la composition de relations de singularité et d’altérité dans celles de l’identique et de l’uniforme, dont l’amplitude de distribution formant les fonctions d’onde rendait texturologique et quantique dans un réseau vivant et vitalisant.
Michel de Certeau, restant dans l’écriture décrit ses texturologies à partir du texte et non des textures, refusant la vision globale qu’il juge totalitaire (et texturologique comme le discours scientifique) et préfère le pas à pas du cheminement comme Patrick Saint-Jean, mais qui lui, lie la proximité successive environnementale entre le local et le global pour contrôler le total, membrane texturologique où naissent et se mèlent les singularités et les altérités. Mais pour cela, non pas une texturologie en tant qu’image pieuse du Topos, faite d’ordre et de classe sans état d’âme, asservie à une pensée unique qui exclue les autres, taxés de mauvais esprit et qui conduit aux écritures propagandistes, aux marchés spéculatifs et au globalisme totalitaire (impérialisme, colonialisme) en inter-réaction avec le localisme totalitaire (féodalisme, sectarisme), mais une texturologie où le Prétopos contrôle la fuite en avant d’Henri Laborit, des espaces de connaissance dans les espaces d’ignorance salutaires à la découverte de soi-même et des autres pour trouver son chemin dans la création représentant tout sa singularité et son altérité, et frayer au sens de Derrida, dans le plus profond de soi-même, par réflexions et réfractions successives interférentielles, les chemins de sa connaissance que forment la comprehention par le sens et les sens, sensualité et sensibilité ; et par de multiple points de vue y sculpter son relief, sa structure et son architexture.
1-Espaces de texture des connaissance et d'ignorance dans les images paramétriques 2D et 3D.
Le
chemin de texture
optimum (en blanc) pour la mise en partition.
2-Espace de connaissance et d’ignorance relationnelle dans les graphes dynamiques.
Un moteur de texturologie quantique texture relationnelement le réseau aléatoire.
3-Espace
sculptural des concepts où le sculpteur met en évidence et en relief
les chemins
de la connaissance,
scénario d’une mise en scène multimédia et polyagogique par une
partition multipiste.
(http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/UPICauPACS/UPICauPACS.html)
qui devient l'ossature métaphorique d'une sculpture où les liens
pondérés sont remplacés par des fonctions d'onde colorées.
À partir de la représentation des textures dans le plan complexe :
La sculpture conceptuel comme un Système de quinternions de fonctions d’ondes :
A chaque niveau n+1, 5 vecteurs (2 directs et 3 tournants) dans l’espace des complexes définissent la sculpture des sous-ensembles k d’un ensemble E k n+1
avec (après normalisation) :
Zn+1= (Zn - 1) * (Zn – psyj 1) * (Zn - psy j 2)* (Zn - psy j 3) * (Zn - 1)
Zn+1= (Zn - 1)2 * (Zn3 - (psy j 1 + psy j 2 +psy j 3) Zn2+(psy j 1*psy j 2+psy j 2*psy j 3+psy j 3*psy j 1 ) Zn - psy j 1 * psy j 2 * psy j 3)
Un ordinateur quantique sculpteur à base de 2 processeurs arithmétiques et 3 processeurs graphiques (capables de fournir en sortie les résultats numériques des graphiques comme le ferait les co-processeurs flottants). Ainsi le HPC (Hight Parallel Computing) à base de CPU et GPU est structuré dynamiquement en cellules (RCCCR) puissance n.
Le
quantum
trilogique ou Mentalium comme
élément fondamental des Textutrologies Quantiques.
Simulation temps
réel en OpenGL de l'information relationnelle d'un
quanta texturologique.
Ainsi
numérisée, captée,
analysée, structurée, abstraite, et virtualisée en temps réel à partir
de
la toile numérique, la connaissance remplit l'espace (knowledge mater).
Puis
visualisée sur plusieurs écrans, synthétisée, architecturée, texturée,
elle
est sculptée soit systémiquement par les texturologies quantiques et
des
moteurs d'intelligence, de conscience et de vie artificielles, soit
interactivement
dans une humanologie participative (intelligence collective à base
d'intelligence
personnelle, collaborative et coopérative), où les intervenants actifs
et
passifs créent ou inhibent les liens du réseau dynamique pondéré,
travaillant
ainsi la forme signifiante par effet de pleins et de vides colorés et
ombragés.
Scénarisée dans une mise en partition multi-piste, la sculpture, comme
nouvelle
écriture, se forme dans sa micro (quanta informationnel), mezzo (liens
intimes
entre percepts-concepts-affects matérialisés dans l'espace par des
diodes
laser montrant le polytope des points de vue) et macro composition
(process
temps réel) sculptant ainsi dynamiquement la matière de la connaissance
et
de l'ignorance.
Ce concept aboutit progressivement à des systèmes d'information normalisés (en réseau micro-informatique, internet, html, javascript, java, base de données SQL, php, etc.) pour équiper soit des amphithéâtres, cinémas et espaces plutôt passifs en des espaces de connaissance interactifs, intercréatifs et intercréactifs à intelligence répartie : réseau-enseignants-étudiants pour l'éducation, réseau-cinémacteurs pour le cinéma-interactif, réseau-élus-citoyens pour la démocratie interactive, réseau-bureau d'étude et de conception pour le Design, atelier de création et notamment de sculpture de la connaissance.
Résultats
Dans le cadre de l'exposition l'installation du PolyAgogic CyberSpace qui donnera le spectacle virtuelle de la connaissance en arts et sciences à partir des travaux des conférenciés et exposants (artistes et scientifiques).
Dans un première étape nous cherchons à modéliser (Designer) le quantum texturologique unitaire (ensemble fermé, pas de sous ensemble ni de sur ensemble).
Au cours de la visualisation de ce quantum texturologie unitaire, des formes étranges sont apparues à forte valeur poétique et poïétique : il y aurait de la texturologie quantique dans les supernovas du cosmos (http://www.dailymotion.com/swf/xo3c2). A l'inauguration du lancement du fond d'invesissement Digital Art International pour l'art numérique (et digital), Pierre Cornette de Saint Cyr exprimait à son sens qu'en Art numérique, arts et sciences ne font qu'un dans la création et invention ; auquel Patrick Saint-Jean peut ajouter que dans son monde : "arts et sciences forme une entité multiple différenciée, intriquée dans une texturologie humaine, voire quantique (Texturemann, 2009).
Ainsi hypothétiquement, dès son existence, le chaos structure sa différence, car il ne peut exister sans son complément avec lequel il interagit dynamiquement et s’auto-régule dans une circulation quantique.
Dès que des sous ensembles se forment, l'ensemble des ensembles se texture en perpétuel mouvement texturologique.
Dans sa plasticité, si les équations assurent l’abstraction d’un quanta de texture, et le rendu 3D le virtuel, le concret de ce quanta comme objet solide issu d’un printer 3D à tout son intérêt artistique comme sculpture du quantum de la connaissance concret-abstrait-virtuel ou mentalium, même s’il n’est que le simulacre ou la simulation d’un phénomène physique matériel, énergétique ou informationnel impalpable.
Tout comme le scientifique, l’artiste en théorie a plus d’une corde à son art (la théorie des cordes ne suffit plus), et son processus de pensée le pousse en permanence à structurer son propre chaos mental originel entre le concret, l'abstrait et le virtuel.
Ce travail est
la convergence actuelle en hommage à ceux de Iannis
Xenakis,
Nicolas Schöffer, Nicolas Bourbaki, Gilles Deleuze et Felix
Guattari, Jean
Dubuffet, René Passeron, Michel de Certeau, Jacques Derrida, Claude
Lévi-Strauss (pour qui la diversité donne le sens de l'universalité), et tous
ceux
qui peuplent notre culture sans qui nous ne pourrions nous sculpter.