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8-ème Journées de la Prétopologie et des Sciences de la Décision
15 au 17 Mars 2011
Technopole de Saint-Pierre de La Réunion
Île de la Réunion
Moteur sémantique du PolyAgogic CyberSpace pour l'aide à la décision et la structuration dynamique des espaces interactifs de connaissances, par les texturologies quantiques dans les espaces de textures prétopologiques et le Design du concept multimédia

par
Patrick SAINT-JEAN
http://patricksaint-jean.fr/, http://patrick.saintjean.free.fr


Maître de Conférence, Digital Design et Design Numérique
Nouvelles Technologies et Création, ArtsAps, Master Design
CREDACI (Centre de Recherche et d'Etude en Design Arts et Création Industrielle)
UCVI (Univers Cités Virtuelles Interactives)
Ecole Normale Supérieure,  Département Design, Sciences Humaine, Cachan,
Docteur en Biologie de l'Université de Paris XIII,
Ingénieur en Informatique-Electronique-Automatique de l'ESIEA


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Résumé

Après un bref rappel sur l'évolution de ses recherches sur les trans-combinaisons (1967) en musiques formelles et travaux de structuration par la théorie des catégories (1971) des espaces topologiques augmentés par les quasi, pseudo et prétopologies, qui aboutiront dans les années 70 aux textures prétopologiques appliquées à l'analyse et au traitement du signal quantifié et son musical (CNET-CEMAMu, UPIC 1974-78) et de l'image numérique biologique et médicale (CEA, CEN-FAR 1974-79), puis dans les années 80, à la Robotique de Laboratoire pour la culture cellulaire automatisée (Université de Paris XIII, 1980-89) et à une théorie générale sur les texturologies quantiques dans les espaces de textures prétopologiques pour les modèles d'organisation des systèmes complexes (Université de Paris I, UFR APSA, 1974-97) propice à la décision interactive, et à la construction de schémas de pensée et de représentations multimédia, l'auteur aborde l'évolution du modèle mathématique et de son moteur sémantique à textures prétopologiques et texturologies quantiques sur graphes dynamiques 2D, intégrée dans son PolyAgogic CyberSpace (ENSC, 1992-2010), amphithéâtre interactif à immersion pour le spectacle et la visualisation scientifique de la connaissance par le Design du Concept Multimédia normalisé au réseau Internet, et permettre au K-J (Knowledge-jockay) de naviguer dans les espaces interactifs de connaissance, devenu des hyperespaces conceptuels galactiques en 3D  dans la nouvelle version 2011. Ainsi après avoir frayer ses chemins déridaiens interactivement le long des rhizomes deuleuziens générés en temps réel, le K-J peut écrire une partition événementielle multi-pistes des éléments de connaissance présentée sur multi-écrans.
La réalisation HPC (high parallel computing) sur Mac Pro 12 cores et 2 cartes graphics Nvidia, 512 processeurs, permet la construction, la visualisation, le suivi, le contrôle, la manipulation interactive et la structuration automatique par moteur de texturologies quantiques prétopologiques, d'un graphe sémantique dynamique multimédia, temps réel de plus de 32000 concepts, à  près de 140 Gigaflops/s et peut être étendu sur les Network de type Cloud avec HPC.

Abstract

After a short recall on the evolution of its research on the trans-combinations (1967) in formal musics and work of structuring by the theory of the categories (1971) of the topological spaces increased by quasi, pseudo ones and pretopologies, which will lead in the Seventies to the pretopologic textures applied to the analyze and the treatment of the quantified signal and its musical (CNET-CEMAMu, UPIC 1974-78) and of the biological and medical digital image (CEA, CEN-FAR 1974-79), then in the Eighties, with the Robotics of Laboratory for the cellular culture automated (University of Paris XIII, 1980-89) and with a general theory on the quantum texturologies in spaces of pretopologic textures for the models of organization of the complex systems (University of Paris I, UFR APSA, 1974-97) favourable with the interactive decision, and the construction of diagrams of thought and multi-media representations, the author approaches the evolution of the mathematical model and its semantic engine with pretopologic textures and quantum texturologies on dynamic graphs 2D, integrated in its PolyAgogic Cyberspace (ENSC, 1992-2010), interactive amphitheatre with immersion for the show and the scientific visualization of knowledge by the Design of the Multi-media Concept standardized with Internet network, and to allow the K-J (Knowledge-jockay) to sail in interactive spaces of knowledge, become of the galactic conceptual hyperspaces in 3D in the new version 2011.
Thus after having to cut through interactively its deridaian paths  along the deuleuzian rhizomes generated in real-time, the K-J can write an event-driven partition multitrack of the elements of knowledge presented on multi-screens. Realization HPC (high parallel computing) on Mac Pro 12 cores and 2 graphics Nvidia card, with 512 processors, allows construction, visualization, the follow-up, control, interactive handling and the automatic structuring by engine of quantum pretopologic texturologies, of a multi-media dynamic semantic graph, real-time of more than 32000 concepts, with nearly 140 Gigaflops/s and can be wide on Network of the Cloud type with HPC.

Introduction

Ses Journées, accueillies à la Technopole de Saint-Pierre de La Réunion, et organisées par une volonté forte de la localité (et la ténacité de Didier Hoareau et Vigile Hoareau) dans la globalité du Net, se veut dans la continuité (ou la proximité successive) de la thématique en lien direct avec ce que Marcel Brissaud soulignait lors des premières journées prétopologiques (2007) :

"...nous manipulons des objets provenant de diverses collections sans pour autant qu’il soit possible de les considérer comme éléments d’un ensemble de référence parfaitement défini... le concept de proximité avec la prétopologie prend tout son sens pour les espaces sémantiques, où la notion de frontière, de topiques proches les uns des autres, etc. sont à discuter",

Cette recherche, ainsi définie au sein de l'association PretopologiCS, dans le domaine de la modélisation des systèmes complexes, l’analyse et le traitement des grands volumes de données ou de textes, appelle à une contributions théoriques ainsi qu'à des applications concrètes à des problématiques issue du monde réel dans divers domaines, et met en exergue :

    * La prétopologie comme une théorie mathématique pour l'analyse, la modélisation et la construction dans les domaines les plus variés : sciences humaines et sociales, théorie des jeux, extension de la notion de graphe, réseaux, préférences, mathématisation des espaces discrets.

    * Les espaces sémantiques comme constitution d'une famille de méthodes qui permettent de représenter les relations sémantiques entre des mots, des documents, ou des communautés à partir de l'analyse statistiques de grands corpus de documents.
 
et à pour objectif de montrer :

"L'interactions entre la prétopologie et les espaces sémantiques, tant d'un point de vue théorique que des applications"
"Les pistes de travail pressenties où les activités humaines donne lieu à des productions de traces écrites distribuées dans l'espace et/ou le temps : détection de l'évolution des tendances sur la blogosphère, détection d'incidents à partir de l'analyse des rapports produits à un moment donné en différents lieux pour le trafic aérien, la circulation automobile urbaine, la santé, la pollution."

La contribution de l'auteur,
expérimenté depuis les années 70 aux systèmes complexes et à la conception de modèles mathématiques et informatiques autour des trans-combinaisons, des textures prétopologiques, des texturologies prétopologiques et des texturologies quantiques prétopologiques, tant dans l'analyse, le traitement et la synthèse du signal, de l'image et de toute organisation systémique de l'information,
PolyAgogic CyberSpace (Université de Paris I LIASA, ENSC LTNIS, CREACI 1992-2005, CREDACI-UCVI 2006-2011), amphithéâtre interactif à immersion pour le spectacle et la se définit à travers le projet de la nouvelle version 2011 du moteur sémantique HPC (Hight Parallel Computing) de son visualisation scientifique de la connaissance par le Design du Concept Multimédia normalisé au réseau Internet, permettant au K-J (Knowledge-jockay) de naviguer dans les espaces interactifs de connaissance, devenu des hyperespaces conceptuels galactiques en 3D. Ainsi après avoir frayer ses chemins déridaiens interactivement le long des rhizomes deuleuziens générés en temps réel dans un graphe dynamique 3D temps réel, auto-structurant par son moteur sémantique multi-paramétrique, le K-J peut systémiser toutes processus de connaissances thématiques pour écrire une partition événementielle multi-pistes des éléments de connaissance, et la présenter sous forme d'un spectacle, d'un cours ou d'une conférence, sur multi-écrans.

Ainsi l'extraction de connaissance sous forme de séquences multi-pistes permet une aide critique polyagogique à la décision dans l'analyse, l'observation, la représentation, l'interaction et l'utilisation, voire le suivi et  le contrôle, le pilotage et le management de toute actions et phénomènes naturels ou socio-culturels et humains, fournissant des informations numériques pouvant être analysées, traitées et synthétisées informatiquement sous forme de systèmes et de processus complexes modélisables, représentable et interactivables.


Recherche et Développement

Que ce soient stockés, transférés, traités et diffusés, sous forme de bases de données, en flux ou en ligne, par Internet (global) voire Intranet (local), la problématique se caractérise par l'utilisation de collections ou grands ensembles d'informations multimédia :
- texte avec métatexte (html, xml, etc.),
- mesures, données contextuelles,
- images fixes, numériques ou numérisées, issus du réel, de la synthèse et de la composition,
- audiovisuels numériques issus du réel ou de la synthèse, composés de séquences d'image numérique et de surimpression de texte pour traduction,
- uniquement audio issus de musiques, sons, chants, paroles, radios,
pouvant être nommés, indexés, titrés et commentés, dont le nombre est fini mais suffisamment trop grand pour en connaître toute l'étendue en un instant et de pouvoir le prendre en considération dans un temps raisonnable.

Dans ses applications, le mathématicien se rapproche alors :
- du photographe et de l'opticien (espace, point de vue, champ de vision, plan image, focalisation, facteur d'échelle, éclairage, prise en compte de l'environnement, voire  interférence et holographie),
- de l'informaticien (moteur de recherche multi-critère, programmation par script et diagrammatique, trie sélectif, filtrage, classification, structuration, interactivité, instanciation, concurrence de tache, organisation, HPC, réseau et Cloud),
- du physicien (interactions fortes et faibles, champs de scalaires, de gradients et d'influence, quantique espace-temps)
- du digital designer spécialiste de la représentation, de l'exposition numérique (scénographie, scénarimage, scénario, PLM) dans le virtuel 2D et 3D fixe, animé et interactif qui prend en compte et considère l'universel comme l'ensemble des polyversels, des objets-sujets-projets communiquants interactivables dans un contexte relationnel local-total-global développant des synergies-synectiques-synesthésies.
- et du systémicien qui modélise le tout dans un système complexe dynamique multi-boucle, multi hiérarchique et temps réel.

Le mathématicien prend alors en considération que :

- La topologie fournie des méthodes axées sur la transitivité des relations (classe d'équivalence et ordre) permettant des hiérarchisations et une optimisation réductioniste et rationaliste.
- La prétopologie fournie des méthodes axées sur la non transitivité (mais pas nécessairement l'intransitivité) permettant la mise en réseau dynamique, en texture assurant une multihiérachie, et en texturologie permettant une optimisation relationnelle.
- La topologie augmentée par la prétopologie (ou hypertopologie) permet le passage de l'un à l'autre en fonction de la complexité et de l'irréductibilité et le degré d'acceptation de la perte d'information. Notons que si le terme prétopologie a tout son sens comme étant pré-topologique dans le repère des espaces emboités T0 (espace prétopologique), T1, T2, T3, T4, T5 (espace métrique), il serait intéressant de voir si l'hypertopologie ne s'applique pas à tous les espaces Ti. Les espaces Ti n'étant pas que "emboîtés", l'ensemble des espaces constituent un espace de topologie augmentée ou hypertopologie.
- Les textures prétopologiques permettent un assemblage d'éléments différenciés en relations non transitives.
- Les texturologies prétopologiques permettent l'évolution vers des états stables multihiérarchiques.
- Les texturologies quantiques prétopologiques permettent la structuration dynamiques d'une organisation complexe en considérant non pas seulement les cardinaux et les ratio prétopologiques (d'intérieur, d'adhérence etc.) mais les fonctions d'onde d'éléments répartis, tenant compte du module et de la phase des concepts dans leurs interrelations.

Ainsi l'espace-temps relativiste (-c.t.i, x, y, z)  
devient un espace-temps de Minkowsky de quaternion ( c.t, ( i.x, j.y, k.z )) ;
où c.t (une durée) représente une quantité, le cardinal de l'intérieur d'un sous-ensemble, et ( i.x, j.y, k.z ) les sous-ensembles de semie-membrane intérieure, semie-membrane extérieure et d'extérieure.
Ensuite la racine carrée des valeurs de cardinal et la normalisation aux sous-ensembles contenant, sont utilisées pour obtenir une amplitude de distribution (rapports quantiques relatifs) et ainsi obtenir un modèle de fonctions d'onde qui libère de la nécessité de connaitre les cardinaux, généralement mal connus au départ.
Dans le cadre de la théorie généralisée des texturologies quantiques prétopologiques, l'espace-temps relativiste est alors transformé en une texture de quanta espace-temps formant des réseaux de réseaux d'éléments informationnels.
Le quaternion de Minkowsky pourrait être également un quaternion hyperbolique, ne respectant pas l'associativité, mais formant un quasigroupe - ensemble muni d'un loi de composition interne (un magma) pour laquelle (loi comme une multiplication), il est possible de diviser, à droite comme à gauche, le quotient à droite et le quotient à gauche étant uniques -. Ce quasigroupe fini est un carré latin.

Un chaos structuré de sous-ensembles m de niveau n, contenus dans des ensembles l de niveau n+1, est alors un système de systèmes de quinternions

{(√intm,n, i√smim,n, j√smem,n, k√extm,n,√intl,n+1)n,l,m}

le tout normalisé à chaque niveau pour faire apparaître les fonctions d'onde texturologiques.

fonctions d'onde

et en donner une version HPC
CGGGC
Si l'on considère les niveaux d'ensemble comme des dimensions, il est alors possible de définir une dimension supérieure à toute texture de sous-ensemble.

En raison d'une part des travaux appliqués en génie biologique et médical dès les années 70, et d'autre part la notion de texturologie qui sollicite des interactions avec échanges, la notion de frontière mathématique (ouverte ou fermée en topologie) est souvent remplacée par celle de membrane (interactivités avec échanges permanents).

Au concept d'espace-temps (énergie de spin, énergie cinétique, énergie de rayonnement d'un univers à l'âge des ténèbres) s'adjoint ainsi un espace concept-relation (local-total-global où le concept est en fait le percept-concept-affect) ou ensemble-relation qu'il faut piloter paramétriquement afin de naviguer ou de survoler l'information conceptuel (zones structurées prétopologiquement) dans les espaces de connaissance interactifs, visualisables en immersion dans leur structures, leurs contenus et leurs déroulements explicatifs ou spectaculaires. Le concept de local-total-global prend donc toute sa signification. La texturologie locale des intérieurs des sous-ensembles est du type "rotation" (quaternion gauche de chaque sous-ensemble), une "énergie informationnelle de spin", plus complexe qu'en physique, donnant le sens contextuel et contexturel pragmatique. La texturologie totale est membranaire les liens assurant une "énergie cinétique" structurant ("colision" des concepts fondamentaux et pragmatique). La texturologie globale des intérieurs des ensembles distribués en sous-ensembles est du type énergie informationnelle rayonnante  (émission de concepts fondamentaux) donnant le sens textuel et texturel polysémique d'un dictionnaire. Ainsi les "textons" (lemmes du lexique, phrase dans un paragraphe, paragraphe dans une page, page web dans un site ou ensemble de sites) se regroupent en "texturons" dans l'espace concept-relation.


Le cahiers des charges est donc :

- Obtenir de l'information brute à profusion et en tout genre du Web nécessitant de
faire un choix judicieux du signifiant pour en tirer l'optimisation du sens et de la sensibilité du signifié

selon les objets d'étude de la sémantique, mais où chaque sous-ensemble d'URI (Uniform Resource Identifier) servirait
à définir un concept multimédia dans sa texture d'autres concepts
,
exposable dans son scénario (chemin de texture optimisé dans l'espace prétopologiques des concepts) en une partition multipiste pour créer un spectacle de la connaissance (exposé, démonstration, cours, oeuvre), piloté par un K-J (Knowledge Jockay) enseignant, chercheur, artiste, chef d'orchestre d'un spectacle interactif  dans un espace d'immersion. Ce peut être également une salle de contrôle multi-écran, type tour de contrôle aérien, de réseau routier, de centrale électrique, etc.
- Intégrer dans les page html un langage de type IEML mais consacré à texture prétopologique.
- Concevoir le moteur sémantique, tenant compte du module et de la phase des concepts dans leurs interrelations, pour permettre une spatialisation des concepts et la recherche de multihiérarchies spatialisables en 3D et visualisable interactivement.
- Intégrer les analyses traitement et synthèse prétopologique à différents niveaux du processus d'information :
        - chargement des données (page web multimédia, fichiers de données, page de scripts),
        - contenu des données multimédia avec leur spécificité (texte, image, son, animation),
        - visualisation des données en page web et en graphe dynamique,
        - moteur sémantique paramétrique définissant le graphe et ses transformations,
        - moteur d'intelligence artificielle prétopologique et moteur texturologique faisant évoluer la structure,
        - moteur de détection prétopologique des chemins de compréhension enchainant les concepts dans un exposé linéaire multiple,
- Concevoir un interface de visualisation interactive, permettant, en plus des automatisations :
        - l'interaction sur le graphe de données (ajout-retrait, sélection, déformation),
        - la saisie d'information de données URI ou paramétriques,
        - ainsi que le déclenchement des fonctions de commande, d'analyse, de traitement et synthèse prétopologiques (et autres) de l'information.


Rappel du concept de Sémantique :

Au XIX-ème siècle, Michel Bréal, professeur de grammaire comparée à l'École Pratique des Hautes Etudes et au Collège de France, de 1866 à 1905, et élu en 1875 membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, est notamment connu pour avoir été le fondateur de la sémantique, dont il a forgé le terme, avec son "Essai de sémantique" paru en 1897.

Au XX-ème siècle, Gaston Bachelard dans l'Air et les songes (1943), essai sur l'imagination du Mouvement, s'interroge sur les rapports entre l'art et la science, c'est-à-dire entre l'imaginaire et la rationalité. Ils peuvent être conflictuels ou complémentaires : « Notre appartenance au monde des images est plus forte, plus constitutive de notre être que notre appartenance au monde des idées » (le dormeur éveillé) ; et : A propos de toute image qui nous frappe, nous devons nous demander : quelle est la fougue linguistique que cette image décroche en nous ?

Dans les années 90, Patrick Saint-Jean développe MTipsi, la base de données multimédia sous 4D d'ACI pour son PolyAgogic CyberSpace (évolution de son concept SILOCoMuVi-UPIC des années 70 sur miniordinateur en espace à immersion interactif) permettant d'intégrer par un multimédia les textes, images, partitions, sons et interactions dans un spectacle de la connaissance (1992). Au CNRS Eveline Martin (1993) reprenant Bachelard ("pour bien sentir le rôle imaginant du langage, il faut patiemment chercher à propos de tous les mots, les désirs d'altérité, les désirs de double sens, les désirs de métaphore. D'une manière plus générale, il faut recenser tous les désirs de quitter ce qu'on voit et ce qu'on dit en faveur de ce qu'on imagine."), pose dans son livre (abrégé de sa thèse de 92) les bases de l'exploration des textes comme outil essentiel de la communication, l'assistance de l'ordinateur devient indispensable mais faut-il encore lui donner les moyens de repérer l'information utile et celle-ci seulement par des requètes de type conceptuel supposant la mise au point de bases évolutives de connaissances associant les intitulés de thèmes dans les questionnements à leur représentation dans les discours. A l'époque on envisage alors la réalisation semi-automatique d'anthologies de citations pour le dialogue homme-machine, et la génération de textes en langue naturelle. L'arrivée du Web et de l'Internet dès 94 va accroître les besoins, les quantités massiques de l'information et des échanges avec toutes la diversité des cultures, des langues et des langages.

A la fin du XX-ème siècle, le web multimédia n'est plus seulement image, texte, son, animation 3D, mais également média, discours, parole, et "L'homme de parole", nous dit Claude Hagège (1996), directeur d'études à l'EPHE, dans sa contribution linguistique aux sciences humaines : "Ce n'est plus seulement avec des mots associant un sens à des sons que l'on doit opérer. Ce que l'on trouve, ce sont des phrases, et des ensembles de phrases formant des textes. Telle est la matière manifeste que chacun produit et perçoit.". Nous donnant ainsi une théorie des trois points de vue pour une étude des langues dans la réalité de leur manifestation en discours : la morphosyntaxique, le sémantico-référentiel (la production-réception de sens) et l'énonciatif-hiérarchique (la pragmatique).

Au début du XXI-ème siècle, Robert Martin, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, expose dans son livre "Sémantique et automate" (2001), les fondements et finalités d'une sémantique automatisable : "une théorie qui, dans ses principes, n'en contrarie pas le projet" et met en avant la nécessité d'un dictionnaire électronique (le Trésor de la langue française informatisé) avec une recherche intelligente de réduction polysémique, c'est à dire des procédés que l'analyseur met en oeuvre pour décelé le juste sens, parmi les sens prévus par le dictionnaire, celui que le vocable réalise en contexte. Cette intelligence artificielle par moteur d'inférence est fournie par un système qui cherche à calculer, à partir d'un énoncé quelconque, l'ensemble des conséquences sémantiques que cet énoncé détermine. La sémantique tente alors d'aller à l'essentiel au sens que le texte véhicule, dans un contexte polysémique. Et un dictionaire informatisé ne peut qu'améliorer les performances d'un analyseur sémantique et faciliter la "compréhention automatique".

Actuellement de nombreux articles se concentrent sur cette discipline surtout avec l'arrivée du chat, des blogs et forum (et autre Facebook, Twiter, etc.) sur le web et des masses de données importantes à analyser y afférent, pour mettre à jour des phénomènes et processus de communication d'information et de commerce (buzz, top des "hit" par jour, scandale, affaires, pub, vitesse de diffusion par agrégation-dispersion, occupation de l'espace mondial).
Et là, le multi-dialogue ou polylogue Internet multi-culturelle, multi-professionnelle, multi-disciplinaire, multi-pratique, multi-ethnique, multi-classe engendre un nouveau langage par une créolisation multi-linguée : peut-être le "Webol", dans toute sa multiplicité multi-langagière.
Pour une meilleur compréhension et une aide à la décision, la visualisation scientifique interactive devient indispensable.

Webiographie :

- Bernard Vitorri :
Espaces sémantiques et représentation du sens
Continu et discret en sémantique lexicale
La polysémie : un artefact de la linguistique ?
- Sabine Ploux, Bernard Victorri :
Construction d’espaces sémantiques  à l’aide de dictionnaires de synonymes
- Guillaume Jacquet, Fabienne Venant, Bernard Victorri :
Polysémie lexicale
- Patrice Enjalbert et Bernard Victorri :
Modélisation en sémantique
- Jacques François, Bernard Victorri, Jean-Luc Manguin :
Polysémie adjectivale et synonymie. L’éventail des sens de curieux.
- Jean-Christophe PLANTIN :
La cartographie numérique: vers une sémantique de l'espace urbain.  L’exemple du projet « la Montre Verte ».
- Pierre Levy :
Paris 8 IEML
IEML Sémantique
Vers un Web sémantique pour l'intelligence collective
"Le futur Web exprimera l'intelligence collective de l'humanité"
Le Web et l’intelligence collective, utopie ou réalité
- à René Thom
La construction dynamique du sens
- Association Internationale Francophone d'Extraction et de Gestion des Connaissances
www.egc.asso.fr/sdoc-191-egc10_atelier_web_social.pdf

Objets d'étude de la sémantique : (http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantique)
    * la signification des mots composés,
    * les rapports de sens entre les mots (relations d'homonymie, de synonymie, d'antonymie, de polysémie, d'hyperonymie, d'hyponymie, etc.),
   * la distribution des actants au sein d'un énoncé, constituants syntaxiques imposés par la valence de certaines classes lexicales (comme le verbe principalement, mais aussi le nom, l'adjectif, la préposition...). Ces constituants prennent place dans le schéma actanciel, qui décrit l'organisation syntaxique nécessaire à certains mots dotés d'une valence afin qu'ils soient saturés. Ces termes doivent déterminer un procès, ou contenu sémantique du prédicat capable de transformer le thème, qu'il indique un processus (se reposer, travailler, tousser, etc.) ou bien une action (casser, donner, chanter, etc). La valence est un trait syntaxique concernant principalement les verbes mais aussi quelques noms et adjectifs. On nomme valence d'un tel terme le nombre d'actants qu'il peut recevoir ou qu'il doit recevoir pour être saturé, c'est-à-dire fournir un syntagme grammaticalement correct (verbe bivalent qui a un sujet et un complément, verbes dits avalents de valence nulle, sans actant comme "il pleut"). Aux actants imposés par le procès s'opposent les circonstants, qui sont subsidiaires et déplaçables (groupe de mots indiquant les circonstances dans lesquelles se réalise l'action du verbe).

Les circonstants concernent par exemple les concepts de :    
                * temps : Il viendra demain;
                * manière : Il viendra rapidement;
                * lieu : Il viendra dans cette maison;
                * cause : Ils ont agi par jalousie;
                * moyen : Il voyage en avion;
                * comparaison : Il vit comme un ours;
                * but : Ils travaillent pour s'enrichir;
                * conséquence : Il a réussi pour notre plus grande joie;
                * opposition : Malgré la pluie, nous continuerons notre voyage.
                * concession : Bien qu'il ait appris sa leçon, il a peur d'être interrogé ;
                * condition : Si tu te prépares bien, tu réussiras;
                * matière : Il construit en terre;
                * quantité : Il en a deux fois plus que moi;
                * prix : Il coûte deux cents euros;
                * masse : Il pèse cent kilos;
                * distance : Il avance de deux mètres;
                * accompagnement : Il viendra avec un ami
        Chaque actant, outre son rôle grammatical (sa fonction), joue un rôle sémantique analogue à ceux du récit :
                * acteur : celui qui agit ;
                * agent : celui par qui une action est accomplie ;
                * objet patient : ce qui subit l'action ;
                * bénéficiaire : celui qui reçoit les résultats de l'action ;
                * instrument : ce qui permet l'action.
        Il y a entre la sémantique et la syntaxe le même rapport qu'entre le fond et la forme.
    * les conditions de vérité d'un énoncé,
    * l'analyse critique du discours,
    * la pragmatique, en tant qu'elle est considérée comme une branche de la sémantique.

L'analyse lexicale va s'occuper du mot et elle s'en occupera par rapport à une phrase.
La sémantique peut s'intéresser à un mot pour le mot.

Ainsi les méthodes de fouille de données (en anglais data mining) permettent de dégager du sens d'un ensemble de données d'allure a priori disparates (voir aussi intelligence artificielle) et donc créent de la sémantique. La sémantique dégagée prend généralement trois formes (traduction par des signifiants formels) issues de l'intelligence artificielle :
    * Le tableau
    * Le graphe (réseau maillé d'objets, de concepts, etc.)
    * L'arbre (cas particulier de graphe nécessitant une théorie et une exploitation spécifiques)

Ce sont des signifiants, au sens où ils représentent les connaissances.
De telles structures sont ensuite annotées dans les données de départ, chaque donnée portant alors la marque de son appartenance à une branche de l'arbre, une case du tableau, etc. L'analyse reprend alors à un niveau de compréhension plus complexe.
Toutefois, la machine ne manipulant que des signifiants, il est impératif que la démarche de forage de données fasse intervenir un expert humain du domaine. Celui-ci va restituer la sémantique extraite et lui donner du sens, de la valeur.
Trois critères sont exhibés à cette fin :
    * Est-ce connu ?
    * Est-ce explicable ?
    * Est-ce utile ?
L'idéal est d'avoir un triplet NON/OUI/OUI.
Un tel projet est appelé "audit de découverte des connaissances ", en anglais KDD, Knowledge Discovery in Databases.

Finalement, la sémantique extraite tient le rôle d'une cartographie de l'information, elle permet de situer les informations les unes par rapport aux autres. Ce rôle "cartographique " permet de stocker l'information, de la ranger et plus tard de la retrouver. Tout modèle, jeu de catégories, topique freudienne est alors de facto une cartographie de l'information, c'est-à-dire un contexte formalisé.

Ce sont en fait des données sur les données, des métadonnées. Des architectures informatiques spécifiques permettent de gérer ces métadonnées, on parle de client ou de serveur de métadonnées. Un système connu est le Dublin Core Metadata Initiative (DCMI). Le Web sémantique est un projet du même type que DCMI, visant à créer, gérer et exploiter des métadonnées systématiques pour chaque page web. Ainsi le contenu de chaque page web étant explicité vers des signifiants, la machine serait capable de raisonner sur la pertinence du contenu et non plus sur des statistiques lexicales. Cela peut avoir des conséquences remarquables sur les technologies de recherche d'informations, ainsi que l'allure et le fonctionnement des moteurs de recherche.

La fouille textuelle (text mining, en anglais), consiste à transformer un objet "texte" en un objet "tableau", "arbre" ou "graphe" à l'aide de traitements sémantiques ou syntaxiques puis à appliquer des techniques de data mining sur cet objet formalisé. Les attendus sont généralement :
    * Le résumé automatique
    * L'indexation automatique
    * La génération d'index de livre (vedettes et sous-vedettes)
    * L'extraction et la cartographie de concepts
    * La classification automatique
    * Le rapprochement entre textes

L'approche sémantique à une littérature plus féconde que l'approche syntaxique : même si cette dernière a des résultats supérieurs, les ressources de calcul demandées font souvent pencher la balance en faveur de l'analyse sémantique.
L'analyse sémantique transforme un ensemble de textes en une matrice lexicale :
    * En ligne, chaque texte
    * En colonne, chaque mot-clé apparaissant au moins une fois dans l'un des textes
    * Dans les cases, un ratio numérique mesurant à la fois la fréquence d'apparition d'un mot-clé dans un texte et la fréquence d'apparition du mot-clé dans le corpus.

Le terme "ontologie" a une signification philosophique, mais en gestion des connaissances, il représente la forme probablement la plus évoluée de représentation sémantique des connaissances. Il s'agit d'une sorte de "superthésaurus" destiné à indexer toutes les productions documentaires, stockées, entrantes ou sortantes dans un groupe social donné, typiquement une entreprise. Ainsi, un courrier électronique, un ouvrage de référence, un document de travail partageant les mêmes thèmes seront automatiquement mis en lien, donc mis en contexte, dégageant ainsi des connaissances sémantiques.
La structuration d'une ontologie est pratiquement un métier en soi, à l'instar de la conception et de la maintenance des thésaurus de bibliothèques.
La construction est toujours collective et par agglomération de domaines de compétence.
L'articulation de base d'une ontologie est la suivante :
    * C'est un arbre sémantique
    * Chaque mot-clé est affublé de lexicons : synonymes, homonymes, hyperonymes, traduction dans d'autres langues, etc. Ce micro-réseau autour d'un mot-clé est appelé concept ou classe
    * Chaque concept est à considérer comme une catégorie de thésaurus, donc avec des catégories plus larges ou plus étroites. Ce lien d'appartenance est interprété comme un lien logique.
    * Chaque concept peut avoir des instances, soit des éléments appartenant à cette catégorie (Exemple : OISEAU > AIGLE {aigle royal}. La machine peut alors inférer que l'aigle royal est un oiseau).
    * Les liens entre concepts peuvent être beaucoup plus complexes que la simple subordination, sortant ainsi du cadre du thésaurus. Si les concepts sont assimilables à des groupes nominaux, les liens sont assimilables à des groupes verbaux : on regroupe ces liens en catégories de liens. La structure du réseau est parfois appelée topic map en anglais.

En pratique, on pourrait ainsi traduire automatiquement un manuel d'histoire en ontologie, en considérant cinq types de concepts (date,lieu, évènement, personne physique, personne morale) et une trentaine de catégories de liens verbaux.

    * En plus des lexicons, les instances peuvent pointer vers des ressources ou URI. Généralement, ce sont les documents que l'on cherche à indexer.
Un URI, de l'anglais Uniform Resource Identifier, soit littéralement identifiant uniforme de ressource, est une courte chaîne de caractères identifiant une ressource sur un réseau (par exemple une ressource Web) physique ou abstraite, et dont la syntaxe respecte une norme d'Internet mise en place pour le World Wide Web.

Pour la machine, raisonner sur les connaissances ainsi représentées revient à se "balader" dans le réseau de concepts, à la manière d'un réseau routier. Il existe des algorithmes spécifiques, par exemple les chercheurs de chemins (Pathfinder), qui cherchent le plus court chemin d'un concept à l'autre en respectant un critère d'économie : "plus petit nombre de concepts", "plus grand nombre de langues", "plus grand nombre de synonymes", etc. Les résultats peuvent être spectaculaires, surtout si l'on garde présent à l'esprit que le point de départ et le point d'arrivée ne sont pas les concepts, mais bien les URI indexés (documents de l'entreprise).
Un Uniform Resource Locator (URL) est un URI qui, outre le fait qu'il identifie une ressource sur un réseau, fournit les moyens d'agir sur une ressource ou d'obtenir une représentation de la ressource en décrivant son mode d'accès primaire ou « emplacement » réseau.
Un Uniform Resource Name (URN) est un URI qui identifie une ressource par son nom dans un espace de noms. Un URN peut être employé pour parler d'une ressource sans que cela préjuge de son emplacement ou de la manière de la référencer (isbn, numéro de l'International Standard Book Number).

Ainsi la sémantique qui s'applique généralement au texte peut s'appliquer au multimédia.


Rappel sur l'évolution des recherches
en Texture et texturologie prétopologique et en Texturologie quantique


Initié en 1967 avec les trans-combinaisons les recherche de l'auteur vont de paire avec la découverte des Musiques Formelles de Iannis Xenakis et de la Cybernétique de Nicolas Schöffer. Dans un travail d'analyse des structure topologie par la théorie des catégorie, l'auteur constate en 1971 l'existence de concept d'espaces pseudo, quasi et prétopologique, et développe dès 1973 ses propre modèles mathématiques (processus markoviens prétopologiques pour la simulation des réseaux à destruction partiel) et de textures prétopologiques en 1974 pour satisfaire des besoins de traitement du signal (musiques stochastiques, CNET-CEMAMU 1974-78) et d'imagerie bio-médical en microscopie quantitative (texture chromatiniène, analyse chromosomique, analyse cytologique, leucémie, CEA Département de Protection Nucléaire, docteur LE-GO, 1974-79).
Puis début des années 80, à l’Université Paris XIII, il continuera ses recherches et développements en imagerie numérique et en microscopie quantitative pour la culture cellulaire de gliales transformées (souche) et la Robotique de Laboratoire où il intègre son modèle mathématique et sa méthode d'analyse de texture prétopologique et de classification multiparamétrique multihiérarchique prétopologique, qui verra un aboutissement aux Sylvius Laboratories du Professeur Ploem à Leiden en Hollande.
1981 : http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/picture.php?/1463/category/159
1985 : http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/167

 
Culture cellulaire et Robotique de Laboratoire intégrant le modèle mathématique et la méthode d'analyse de texture prétopologique dès 81.
Le protocole clinique ou d'expérimentation interactif défini sur l'Apple II permet de piloter le robot, le microscope,
un pdpd 11 DEC pour le traitement de morphologie mathématique prétopologique et l'analyse de texture prétopologique,
relié à un Texture Analyser Système (T.A.S. de Leitz) pour l'acquisition d'image et les traitement de morphologie mathématique topologique.

Et dès 82, au Laboratoire de Psychophysiologie de la perception (François Molnar) en Arts Plastiques et Sciences de l’Art de l’Université de Paris I, il montre par l’analyse de texture appliquée aux mouvements des yeux (processus markovien et textures prétopologiques) la possibilité d'identifier l'esthétique des oeuvres d'art comme il identifie les textures cellulaires ou tissulaires et leurs pathologies. Réalisation électronique d'un système d'analyse du mouvement des yeux (lunette infrarouge et amplis opérationnels asymétriques couplée à un oscillateur numérique Tecktronics et un ITT2020, puis réalisation d'un logiciel d'imagerie sur le premier IBM 286 16 millions de couleurs réalisé à base de cartes Matrox.
  
 psj055
Analyse de texture prétopologique d'image dans l'espace Dispersion (rapport d'adhérence) - Agrégation (rapport d'intérieur)

  psj054  psj053
Analyse de texturologie prétopologique par les processus markoviens prétopologiques


Espace de représentation dans l'espace complexe de Texture Quantique prétopologique (rapports quantiques)

 psj051psj052
Analyse de texture prétopologique sur 256 paramètres.
Classification multihiérarchique, multi-paramétrique.
Visualisation des champs d'isotexture prétopologique.

psj050  TPPSYPHI
Analyse et Traitement d'image des textures prétopologiques (Années 80) :

Enfin en contact avec le berceau de la Prétopologie de Lyon, il finalisera sa thèse de docteur ès-science en Biologie du Développement (1989) à Paris XIII
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/picture.php?/1020/category/154
et entrera à l'Ecole Normale Supérieure de Cachan où il conçoit la première version du PolyAgogic CyberSpace (MTiPSi, 1992).

et "finalisera" en 1989 sa théorie généralisée sur les texturologies quantiques prétopologiques pour "La systémique de l'organisation dans les espaces de texture prétopologique"
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/SysOrg89.html

En 1996 un journaliste (Pascal Teracol) de Pixel magazine (N°29) annoncera et montrera des travaux de Bio-Art de Patrick Saint-Jean, notamment réalisés à partir de la conception, la modélisation et la programmation de fractales et Julia Set du troisième ordre issu de son modèle mathématique de textures prétopologiques.
   

  FractoCell3D
FractoCell 2D, fractale prétopologique 3-ième degré, Patrick Saint-Jean, 1994
FractoCell 3D-Quaternion Unitaire et Texturologie Quantique, Patrick Saint-Jean, 2010

Plusieurs versions du PolyAgogic CyberSpace voient le jour avec l'arrivée de l'Internet et le développement des texturologies quantiques en intelligence artificielle.
De l'UPIC au PolyAgogic CyberSpace :
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/UPICauPACS/UPICauPACS.html
Moteur d'inteligence artificielle et de texturologie prétopologique :
http://ru3.com/luc/tag/people/patrick-saint-jean-cybernetique-intelligence-artificielle.html

Les 7-ième Journées Prétopologic 2010 on permis de faire un tour d'horizon sur
"La prétopologie dans les texturologies quantiques et la topologie augmentée"
http://patrick.saintjean.free.fr/PretopologieTQTAPSJ.html

Vers une nouvelle version HPC du moteur sémantique du PolyAgogic CyberSpace

Reprenant les concepts des anciennes versions :


Design du concept et mesure de textures prétopologiques dans le plan complexe.


Mesures de texturologique quantique prétopologique qui permettent de définir les fonctions d'onde.

   
Classification multi-hiérarchique multi-paramétriqueà partir de mesures de texture prétopologique (256).
Si le nombre d'images résultantes de la classification est 2  et est inversible, la classification est unique et topologique.
Si le nombre d'images résultantes de la classification est supérieur à 2, la classification est multihierarchique et prétopologique, et engendre un graphe.


Graphe 3D et moteur d'intelligence artificielle pour détecter des chemins optimum (en blanc)
servant de piste agogique pour la partition multi-piste.

 
Moteur d'inférence dans les tableurs conceptuels multimédia et classification multi-hierarchique dans le Conceptier 3D.
Partition conceptuelle multimédia multi-piste pour trois écrans.


Graphe dynamique 3D interactif et partition multipiste.


Une nouvelle version HPC est élaborée par transformation du logiciel NBody d'Apple, pour visualiser des éléments du web (images jpg) à la place des étoiles, et intégrer les algorithmes de traitements, d'analyse et de classification multihiérarchique prétopologiques.

http://developer.apple.com/library/mac/#samplecode/opencl_nbody_simulation_example/Introduction/Intro.html
http://www.usm.uni-muenchen.de/people/puls/lessons/numpraktnew/nbody/nbody_manual.pdf
http://www.cs.cmu.edu/~scandal/alg/nbody.html
http://en.wikipedia.org/wiki/N-body_simulation

La réalisation HPC (high parallel computing) sur Mac Pro 12 cores et 2 cartes graphics Nvidia, 512 processeurs, permet la construction, la visualisation, le suivi, le contrôle, la manipulation interactive et la structuration automatique par moteur de texturologies quantiques prétopologiques, d'un graphe sémantique dynamique multimédia, temps réel de plus de 32000 concepts, à  près de 140 Gigaflops/s et peut être étendu sur les Networks de type Cloud avec HPC.

 
Visualisation d'une base de données multimédia en grand nombre (8192).

 
  
Autostructuration de l'espace des concepts.


La Réunion dans la texture des différences.

Dans cette auto structuration de l'espace, d'après NBody Thorsten Naab (diffusé par Apple),
nous sommes dans le cadre de l'attraction liée à la gravité due aux masses et à la distance qui les sépare.
Le softening-parameter e simule la dispersion (développement de l'adhérence)
softening
Le damping-parameter a simule l'agrégation par atténuation (développement de l'intérieur).
damping
Mais ici se sont les forces physiques qui engendrent la texture prétopologique des masses différentes.
Il nous faudra le traduire en langage mathématique prétopologique pour mieux en appréhender les propriétés sémantiques.
Les pages web sont alors caractérisées par une collection d'éléments ayant une "masse" mi soumis à une "gravité" G qui génère une "force de gravitation" élémentaire proportionnelle à la distance extérieure entre éléments et inversement proportionnelle au cube d'une pré-distance extérieure liée au paramètre de ramollissement et dont le cardinal est la mesure de la "force d'attraction" globale de chaque élément. Chaque "masse" est proportionnelle à une "masse propre" mais dépend d'un paramètre d'étendue, de distance intérieure, le "rayon" r dont elle est proportionnelle du carré et inversement proportionnelle au carré d'une pré-distance intérieure lié au paramètre d'atténuation favorisant l'agrégation.
L'ensemble des couples (atténuation, ramollissement) définit une famille de prévoisinages caractérisant l'espace prétopologique.

Cette réalisation est un hommage à Edouard Glissant, décédé le moi dernier (février 2011), Philosophe et poète de la Relation et de la Différence.

Mais également, en réflexion de la définition logico-mathématique de l'auteur, c'est aussi en hommage premier dès 1982 à Jean Dubuffet (1901-85) qui, associant à ses peintures les projections à d'autres moyens  pour obtenir des nappes finement ouvragées donnant "une impression de matière fourmillante, vivante et scintillante, évoquant toutes espèces de textures indéterminées voire des galaxies ou des nébuleuses", auxquelles il donna le nom de Texturologies pour les différencier des Topographies,  et se muer en Empreintes résillées dont l'idée tient à ceci que "les points  qui semblaient autant de piqûres, se mettent à remuer, à filer, à faire voir en dessous d'eux-mêmes tout un réseau". Tout comme Iannis Xenakis dans ses Musiques formelles, Jean Dubuffet s'interroge sur ses textures continues et informes, qui investissent uniment la surface comme un gaz occupe un volume évoquant un phénomène physique d'entropie, liée à la perception  relative de l'observateur d'un équilibre du désordre et de l'ordre. Et il en est de même quand, dans ses expériences musicales où il ressent "qu'il y entre en jeu mille choses subtiles, toutes liées entre elles il est vrai et difficiles à isoler, où participent le quantum de lustrage et les variations de textures", par rapport au quanta sonore de Xenakis comme un signal élémentaire de Gabor, et qui confirme ou converge avec les travaux de l'auteur sur la justification d'un modèle de texturologies quantiques prétopologiques, dans sa recherche de nouvelles écritures en contexte et contexture, depuis les années 60, où en Design le "kit-it yourself" (montez le vous-même) remplace le "do-it yourself" (faites le vous-même) et par contre coup provoquera la volonté d'un "live-it yourself" (vivez-le vous-même).

C'est un hommage également à Michel De Certeau, Voyeurs ou marcheurs, dans L'invention du quotidien,  qui se questionne, en citant Manhattan vu du 110e étage du World Trade Center,  sur « L'immense texturologie qu'on a sous les yeux est-elle autre chose qu'une représentation, un artefact optique ?  C'est l'analogue du fac-similé que produisent,  par une projection qui est une sorte de mise à distance,  l'aménageur de l'espace, l'urbaniste ou le cartographe.  La ville-panorama est un simulacre « théorique » (c'est-à-dire visuel),  en somme un tableau, qui a pour condition de possibilité un oubli et une méconnaissance des pratiques.  Le dieu voyeur que crée cette fiction et qui doit s'excepter de l'obscur entrelacs des conduites journalières et s'en faire l'étranger. »
et mettant ainsi en dialectique la texturologie qui lui serait topologique (relatif aux déformations de figures) et non topique (définisseur de lieu) selon donc une texturologie prétopologique de proximités successives liées à la texture dans son mouvement, en instaurant une diégèse, une narration, marche du guide qui passe à travers par transgression, regroupées par l'auteur comme une topologie augmentée dans une paradiégèse. "Là où la carte découpe, le récit traverse", mais où les narrateurs sont multiples, et où faire surfer sur le net (buzzer en créant la vague) devient une façon de "slamer" sur le net à plusieurs.


Recherche et développement d'un moteur de sémantique prétopologique à texturologie quantique

Nous allons reprendre (essai) à notre compte en Design du concept lié aux nouvelles écritures (mathématico-informatique), des extraits d'une longue analyse très intéressante qui décrit et définit une texturologie topologique, pour montrer ce que, et comment, la prétopologie transforme un concept topologique de la "Vieille Europe" en un nouveau "concept révolutionnaire texturologique prétopologique", ainsi qu'une Société Cybernétique en une nouvelle Société Cyberique en réseaux de réseaux bouclés dans un système complexe à processus systémique ayant pour élément de texture la Réunion des différences et non la supperposition et surtout le culmul abérant mais volontaire des identités isolées pour masquer une réalité sous des "images pieuses". Et ce, pour éviter que le Web ne deviennent qu'un instrument de plus à une économie extrémiste capitalistique (libéralisme et capitalisme sauvage) au détriment d'un prolétariat virtuel toujours asservi créant ou procréant l'oeuvre de sa vie.

Le passage se fait de l'analyse de De Certeau (la marcheur et voyageur) appliquée à la description du "Capital" faite par Karl Marx dans une analyse économique du monde du travail où le principe d’organisation du travail devient prioritairement l’échange et non plus le travail et sa valeur, comme on tente de le reproduire sur le Web.

De ce concept de texturologie, Sophie Gosselin dans son Atelier philosophique n°4 de Nantes (http://jottavi.nerim.net/divers/atelier4test.html) fait sa propre réflexion : "développant sa lecture du texte de De Certeau autour de trois éléments structurants qui déterminent par leur combinaison la production d'une forme de savoir se déployant à travers une négation du temps et de l'espace réel :
- la vue (opposée à la marche)
- la technique (liée à un mouvement pulsionnel et à une volonté de pouvoir)
- la fiction (et son versant pratique: l'utopie)
et se pose la question sur : "Quelle est la forme de savoir produite par la combinaison de ces trois éléments? Comment s'articulent ces trois éléments?
scientifiques qui se disent « fondées en raison ». La texturologie consisterait dans la production d'un discours se déployant selon une logique textuelle Le concept de « texturologie » qui parcours le texte semble être l'élément clef de cette articulation, l'élément qui nous permettra d'identifier la forme et la nature du savoir produit. Dans le texte de De certeau, la « texturologie » désigne l'objet du discours et non le discours lui-même. Michel de Certeau ne prétend pas inventer une science qui serait la « texturologie ». Au contraire, il invente un concept critique pour nommer et identifier la nature d'un certain discours scientifique. Ce concept critique indique que ce discours scientifique s'élabore en suivant une logique textuelle, une logique du raisonnement écrit, une logique conceptuelle et grammaticale : « texturologie » serait le concept critique par lequel De Certeau rend visible les présupposés des discourspar l'articulation de l'élément de la vue, d'une technique de découpage du visible et d'une production fictionnelle. Le discours désignerait alors le langage abstrait de la logique par exemple, mais aussi tout type d'écriture épistolère. Mais certains discours sont indissociables (en termes de sens) de leur contexte d'énonciation : le discours qui accompagne un rituel religieux par exemple, c'est un discours qui entre en relation avec des gestes, avec une pratique  ... donc deux formes de discours, un discours textuel, qui comme un texte peut exister indépendamment d'un contexte d'énonciation déterminé, et un discours contextuel indissociable de son contexte d'énonciation. Cette distinction ne recouvre pas directement l'opposition écriture/oralité, contrairement à ce que laissent entendre parfois les textes de Michel de Certeau. Un discours contextuel peut en effet être écrit, mais dans une écriture non-textuelle, « spatiale ». ... C'est ainsi que dans le texte Voyeurs et marcheurs, De Certeau nous dit que les marcheurs « écrivent un « texte » urbain sans pouvoir le lire ». La question de l'oralité est plus complexe, soit un mode d'existence du discours dans l'espace mettant en jeu un acte performatif (le discours écrit peut être prononcé oralement), soit une structure spécifique du discours qui l'assimilerait au discours contextuel, une parole qui ne se déploie pas selon une logique autonomisable, un dialogue. En effet, le passage du contextuel au textuel implique de construire le discours de manière à ce qu'une personne éloignée du contexte de production et de son auteur puisse comprendre le sens de ce qui est dit. C'est la position de celui à qui s'adresse le discours qui détermine la forme de ce discours : un discours textuel implique un lecteur, contrairement au discours contextuel. Ce lecteur est en position de spectateur, il se réduit à un oeil." Le passage du contextuel au textuel implique toute une série d'opérations qui organisées en système produisent ce que Michel de Certeau a nommé « texturologie ».

C'est le cas de l'analyse sémantique sur le web. Et que l'auteur rencontre quand il cherche une mise en relief, en espace, par une holographie entre les écrits de Sion et la parole de Jérusalem dans les Textures hébraïques - qui pourrait s'appliquer à tout discours référencé aux livres, tout "chat", blog et discussion sur le net référencés à l'information médiatique institutionnelle - les écrits restant un signal de référence par rapport à la parole comme signal balayant l'information du "relief" de l'"objet" focalisé, de la tranche de vie réelle et présente, interférant avec le premier (et créant le buzz, la spatialisation instantanée de l'information).

Cette écriture double l'espace d'une grille d'interprétation qui tient sa logique d'organisation en elle-même : sa logique d'organisation est précisément la logique, la forme pure qui structure le raisonnement. Cette grille d'interprétation prend le réel comme matériau d'application d'une forme autonome de la réalité au lieu de se constituer à partir du réel : elle est projetée sur le réel."Pour reprendre De Certeau : "l'écriture textuelle met en oeuvre une opération de fixation du mouvement. La fixation du mouvement implique la subordination du son au sens : le sens ou Idée des mots devient l'élément d'articulation du langage. Cette subordination implique celle de l'ouïe à la vue : les mots-Idées fixés par l'écriture textuelle fonctionnent comme des images. L'écriture textuelle opère un effacement du temps au profit d'un découpage de l'espace en unités sémantiques distinctes, isolables, fonctionnant les unes par rapport aux autres selon des règles d'oppositions, de conjonction ou de disjonction.
Et pour reprendre  Sophie Gosselin
: "à travers l'analyse de l'invention de la perspective par Brunelleschi, par quelles procédures s'opérait le passage d'une représentation de la réalité (la perspectiva naturalis) à un espace de représentation autonome de la réalité (la perspectiva artificialis). Ce passage implique la constitution d'un autre type d'espace qui vient redoubler l'espace réel des pratiques : c'est l'espace texturologique. Découpage – isolement – fixation – image – grille d'interprétation - projection – espace de représentation autonome : voici la série des opérations qui constituent l'espace texturologique."

Ce que l'auteur de cet article appelle "Texturologie topologique fait de relations transitives, autrement dit d'ordre et de classe du topos" qu'il voudra augmentée par les espaces de textures prétopologiques du prétopos à relation non transitive, sachant que par composition de relation, il suffit d'une seule relation non transitive pour que le résultat soit non transitif, contrairement aux relations transitives qui ont l'avantage et le grand défaut de rester transitive et ainsi ne faire que des partitions identitaires et non des recouvrements différenciés enchevêtrées en réseaux que seul le parcourt par proximités successives peut en faire découvrir le chemin en environnement et cadre de vie, en texte contextuel, en texture contexturelle. Il s'agit alors d'une perspectiva syntheticalis où les irréductibilités naturelles sont prises en compte dans la perspectiva artificialis la rendant plus souple, plus plastique et plus adaptative dans une régulation résuelle.

Et de poursuivre le questionnement de Sophie Gosselin : "Quelle forme de savoir constitue donc la « texturologie » ? Quelle forme de pouvoir s'exerce à travers la production de ce savoir ? Quel est le nom ou le visage politique de cette forme de savoir ? La série des opérations mises en oeuvre dans la constitution de l'espace texturologique se retrouvent chez Marx et Engels pour penser la production de l'Idéologie (Marx et Engels au début de l'Idéologie Allemande) :
« Chez les Jeunes-Hégéliens, les représentations, idées, concepts, en un mot, les produits de la conscience humaine, qu’ils ont eux-même promue à l’autonomie, passent pour les chaînes réelles des hommes, au même titre qu’ils sont proclamés et tenus pour les liens réels de la société humaine par les Vieux-Hégéliens »i.
Les jeunes-Hégéliens et le vieux-Hégéliens supposent tout deux que les représentations existent de manière autonome. Marx et Engels leur opposent que les représentations sont le résultat d'une production.
Deux questions se posent alors : comment sont produites les représentations et qu'est-ce qui fait leur puissance d'illusion, qu'est-ce qui fait que des représentations passent pour être la réalité même ? L'idéologie nomme d'abord la représentation qui coupée de son processus de production produit une illusion de réalité. Pour expliquer la production de l'idéologie, Marx et Engels prennent la métaphore de la camera obscura. « Et, si, dans toute l’idéologie, les hommes et leurs rapports nous apparaissent placés la tête en bas comme dans une camera obscura, ce phénomène découle de leur processus de vie historique, absolument comme le renversement des objets sur la rétine découle de son processus de vie directement physique ».
Mais Marx et Engels ne s’arrêtent pas sur ce dispositif et passent directement à la question de la production à travers le concept de « processus de vie historique » ii.
A partir de ce point, Marx et Engels procèdent en deux mouvements:
Le premier mouvement traite la question de l'autonomisation de la représentation. Les représentations de la conscience sont le résultat d'une production. Les conditions de cette production sont matérielles : les représentations sont d'abord des représentations sociales, elles sont le produit de pratiques sociales. Elles sont liées à une histoire non pas comme histoire des idées mais comme histoire des différents modes d'organisation sociale, c'est-à-dire l'histoire des rapports d'échange, de communication ou de travail que les individus entretiennent les uns par rapports aux autres. Une représentation est donc le résultat d'une série d'opérations pratiques.
Le deuxième mouvement remonte à l'origine de la production des représentations. Cette question est directement liée à celle de l'illusion de réalité produite par la représentation, illusion sur laquelle repose, selon les Jeunes-Hégéliens, la domination.
En tant que résultat d'une production, les représentations ne sont pas le sujet mais l'instrument de la domination. La question sera donc : qui produit des représentations pour dominer ? Est-ce l'homme en général qui produit des représentations pour se dominer lui-même ? Cela ne fait pas grand sens. La question devient donc : qui est dominé, qui domine et pourquoi ?
Marx et Engels répondent : il suffit de regarder derrière les représentations qui a intérêt à dominer et d'identifier cet intérêt. L'idéologie n'est donc pas simplement un discours faux ou illusoire sur le réel dans lequel une majorité d'hommes se trouverait curieusement emprisonnés. L'idéologie est le nom que Marx donne au discours produit par une minorité d'individus réels pour dominer une majorité d'individus réels. Ce discours donne l'illusion de représenter immédiatement la réalité : il s'appuie sur l'illusion de réalité pour masquer la réalité de la domination (nous retrouvons le mythe de la « transparence »). L'idéologie nomme l'arme qui masque une domination, une domination qui ne s'exerce pas prioritairement sur le terrain des idées ou des représentations mais dans la réalité sociale qui a pour nom le marché. L'idéologie est le concept critique par lequel Marx démasque celui qui manipule l'arme idéologique pour exercer sa domination: la bourgeoisie, la classe des propriétaires, la classe des capitalistes."

Note de l'auteur : Devrions-nous rajouter aujourd'hui le Big-Brother sur la toile, les "traders" et les fonds de pension, les possédants des média, les libéraux classes du capitalisme sauvage néo-colonialiste, du capitalisme financier remplaçant le capitalisme industriel devenu outil démocratique par l'évolution du Design et l'ergonomie ?

"Mais une question reste en suspend dans l'Idéologie Allemande : comment la classe capitaliste produit-elle de l'idéologie ? Qu'est-ce qui produit l'illusion de réalité de la représentation idéologique ? L'hypothèse est que ces questions trouvent leur réponse dans la métaphore du dispositif technique de la camera obscura. Quatre éléments constituent ce dispositif comme modèle de construction du visible.
- Le dispositif de la chambre noire introduit une distance entre le monde et la représentation du monde et entre la représentation et le sujet qui devient spectateur.
- D’un côté de la chambre noire, un trou, qui fait face à une image, reflet de la réalité extérieure. Ce trou par lequel s’opère le reflet et renversement de l’image correspond à l’œil idéal du spectateur regardant l’image : ce trou prolonge dans l’appareil photo la ligne de mire de l’ « objectif ». L’œil idéal du spectateur qui regarde par le trou se pense (sans se voir) comme œil, et donc regard, objectif.
- De l’autre côté du mur, donc, l’image inversée du monde qui se reflète sur un côté de la chambre noire. La chambre noire isole quelque chose comme une image, une image qui trouve son modèle dans l’image visuelle de la peinture (ou de la télévision). Une image isolable dans un cadre, c’est-à-dire clairement et distinctement délimitable, devient le modèle de représentation, d’apparition du visible. Cette délimitation de l’image est rendue possible par le dispositif technique de la chambre noire qui opère une découpe dans le monde. La découpe dans le monde pour sa répétition en image implique une 2-nde opération: celle de la fixation du réel. L’isolement comme opération de découpe est donc la condition de possibilité de l’autonomisation, de la séparation de la représentation d’avec le réel, la fixation est la condition de possibilité de sa répétition.
- Le 4ème élément est le monde, le dehors de la chambre noire, coupé de l’espace où le visible se construit et s’élabore dans une forme qui lui donne sens. Lorsqu’on regarde dans la camera obscura, le monde est invisible sinon à travers son seul reflet : notre rapport au monde est toujours médiatisé par cette représentation, par ce qui va être nommé la Représentation iii. "
"Or le problème est que le monde comme totalité infinie n’est pas cernable, délimitable, maîtrisable, contrairement à l’image du monde qui se reflète dans la camera obscura. Pour représenter le monde dans sa totalité, enfermer l’infinité du monde dans le cadre, il faudra d’abord le décomposer, ce monde, le mettre en morceaux, pour ensuite, à partir de ces morceaux isolés le re-composer dans l'espace abstrait de la texturologie.

Cette décomposition puis recomposition minutieuse et organisée du monde s'est produite historiquement avec l'invention des cabinets de curiosités."

 "Les cabinets de curiosités sont les chambres noires dans lesquelles les savants du 16ème et 17ème siècle accumulaient et organisaient des objets du monde de tout ordre, en fonction de systèmes de classifications construits a priori selon une logique textuelle. Parmi ces objets, il y avait des objets inconnus jusqu'alors, ce que quelques savants, reprenant un mot d'origine portugaise, appelèrent des « fétiches », objets de culte ou objets rituels ramenés des colonies.

Note de l'auteur : le Web est-il le lieu de ses nouveaux "cabinets de curiosités" ? pourquoi pas ; et pas seulement.

"L'enjeu consistait, après la découverte de l'Amérique, à produire un savoir total qui intègre les nouveautés découvertes, nouveautés mettant en péril la doctrine et le pouvoir de l'église chrétienne, le pouvoir de l'Europe en expansion. Les objets coupés de la pratique sont alors conservés comme des « cadavres » à ouvrir et à analyser de l'intérieur et non plus dans leur rapport à un contexte d'usage. Fétiches : il sont ouverts et analysés comme des corps morts dont les composantes et leur comparaison permettra la classification. C'est dans ces cabinets de curiosités que s'est constitué le savoir moderne, le savoir mathématique, physique, biologique mais aussi historique, anthropologique, etc...: savoir fétichiste ? Dans ces cabinets, les objets coupés de leur contexte d'usage acquièrent le même statut : tous égaux sur l'étagère. Il sont ensuite rassemblés selon des lois formulées dans l'espace du cabinet à travers leur simple comparaison : c'est alors qu'est à l'oeuvre la production d'un espace texturologique."

Note de l'auteur : il s'agit bien d'une texturologie topologique qui pousse à l'utilisation de textures régulières, facile et rentable pour couvrir un espace immense avec peu d'information répétée (jeu de propagande idéologique).

"Le savoir moderne serait donc structurellement lié au processus d'expansion colonial de l'Europe, il aurait eu pour fonction historique d'associer, de fonder, dans l'ordre du savoir, l'entreprise de la colonisation."

où les "chats et blog du web" seraient encore des fétiches où le savoir moderne serait donc structurellement lié au processus d'expansion pseudo-colonial du monde par la globalisation totalitaire du web dominer par le Big Brother ? Note de l'auteur : L'auteur de l'article fait une pause dans sa lecture par un questionnement critique : Le web comme cabinets de curiosités de notre époque ?des matières immatérielles qui deviendraient des marchandises ?

Reprenons : " Mais une fois l'espace texturologique produit, le processus n'est pas terminé, il faut encore que celui-ci se confonde avec la réalité, qu'il fasse illusion de réalité : qu'il devienne fiction. Cette seconde étape on la retrouve plus tard chez Marx, dans un autre développement du concept d'idéologie : dans l'analyse du Capital sur le processus de fétichisation de la marchandise. « Une marchandise paraît au premier coup d’œil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Au contraire, chose très complexe, pleine de subtilités métaphysiques et d’arguties théologiques. En tant que valeur d’usage, il n’y a en elle rien de mystérieux, soit qu’elle satisfasse les besoins de l’homme par ses propriétés, soit que ses propriétés soient produites par le travail humain. Il est évident que l’activité de l’homme transforme les matières fournies par la nature d’une façon à les rendre utiles. La forme du bois, par exemple, est changée, si l’on en fait une table. Néanmoins, la table reste bois, une chose ordinaire qui tombe sous les sens. Mais dès qu’elle se présente comme marchandise, c’est une tout autre affaire. A la fois saisissable et insaisissable, il ne lui suffit pas de poser ses pieds sur le sol, elle se dresse, pour ainsi dire, sur sa tête de bois, en face des autres marchandises et se livre à des caprices plus bizarres que si elle se mettait à danser » iv."

Note de l'auteur : dans sa critique, l'artiste-plasticien spécule sur ce thème pour s'en différencier et sortir du marché pour créer sa singularité dans l'altérité des autres. Il ne produit plus, il réalise ; son oeuvre n'est pas une marchandise, sa matière devient immatériel et l'activité de l'artiste transforme les immatériaux fournies par la nature de la pensée d'une façon à les rendre inutiles ("just for the fun"). En arts appliqués l'artiste répond à la demande en jouant sur les deux (utiles-inutiles, matériaux-immatériaux) et se focalise plus sur l'outil de production (industriel ou artisanal, handycraft ou mécanisé). L'auteur traîte de la dimension objet-sujet-projet pour bien différencier et "résualiser" l'objectif, le subjectif et le projectif dans le local-total-global.

"Le fétichisme c’est le processus par lequel un objet trivial, un objet dont la présence et le sens paraissent évidents, devient « curieux » et « se livre à des caprices bizarres ». Mais ce processus n’en constitue que la première étape. Car pour que cet objet ayant atteint le stade de la « curiosité » devienne un « fétiche », il lui faut un caractère spécifique. Ce caractère est inscrit dans le mot fétiche lui-même : cet objet doit être un artefact.
Le fétiche n’est pas un objet naturel mais un produit du travail humain.
Or, le paradoxe du « fétiche » c’est que pour que le produit du travail humain, l’artefact, apparaisse comme tel (comme fétiche), il faut nier qu’il soit le produit d’un travail et reconnaître que sa valeur lui est naturellement inhérente. C’est le processus paradoxal du fétichisme. La dimension magique vient de ce que la valeur de la chose est perçue comme inhérente à la chose elle-même alors qu’elle n’est que le résultat d’un travail.

« D’où provient donc le caractère énigmatique du produit du travail dès qu’il revêt la forme d’une marchandise ? Evidemment de cette forme elle-même » v.
La forme. Ce qui compte dans la marchandise ce n’est pas l’objet lui-même, mais l’apparition, l’apparaître sous lequel il vient au jour. Une apparition magique ou à « caractère mystique ». Le sens de cet apparaître réside dans la forme marchandise."

Note de l'auteur : à laquelle on rajouter l'emballage, "le packaging", le site web, pour faciliter la remise en forme, la reformulation médiatique. Du fait du Web, le travail est aussi bien manuel qu'intellectuel et couvre l'ensemble (la collection texturée) des pratiques et réflexions multi-média et multimédia (texte, images, 3D, son, animation, interaction chat, blog ... et Seconde life).

"Les marchandises sont des « choses qui tombent et ne tombent pas sous les sens, ou choses sociales » vi. Or ce caractère paradoxal a encore un rapport au regard. En, effet, à la phrase suivante, on retrouve une image optique, comme cela avait déjà été le cas dans le texte sur l’idéologie. C’est le regard porté sur la chose qui la détermine comme marchandise. Selon l’image optique, le rapport du regard (du travailleur) à la marchandise est le même que celui de l’œil à la forme sensible de la chose extérieure qui semble nous apparaître dans l’œil. En fait, la forme sensible de l’objet extérieur n’existe pas, elle est le résultat d’un jeu de lumière qui produit l’effet d’avoir une « peinture dans le fond de l’œil » comme le disait Descartes. Ce que nous voyons ce n’est donc pas la chose réelle mais sa projection construite par un effet de lumière. Mais la grande différence entre la vue et le rapport à la marchandise c’est que la première est naturelle (elle constitue un rapport physique) alors que le second est social, résultat de la production humaine, produit d’une histoire et donc transformable.
Effet de lumière, la marchandise rentre en scène.
Les choses que les travailleurs ont produit semblent leur échapper : leur production s’autonomise de son contexte de production. Comme la table de bois, elles paraissent vivre par elles-mêmes. Effet de lumière, donc, par lequel les personnages apparaissent sur la scène, sortie de l’obscurité des coulisses.
« Par exemple – et voici que la table entre en scène – le bois reste de bois quand on en fait une table : c’est alors une chose ordinaire qui tombe sous les sens. Il en va tout autrement quand elle devient marchandise, quand le rideau d’un marché s’ouvre et que la table joue l’acteur et le personnage à la fois, quand la table-marchandise, dit Marx, entre en scène, se met à marcher et à se faire valoir comme une valeur marchande. Coup de théâtre : la chose sensible ordinaire se transfigure, elle devient quelqu’un, elle prend figure » vii.
Derrida fait apparaître dans le texte de Marx la scénographie implicite supposée par le devenir marchandise de la valeur d’usage. La marchandise c’est le devenir insensible du sensible, son devenir sensible-insensible, parce qu’il fait rentrer la chose sensible dans l’espace de la re-présentation, représentation par laquelle elle recouvre et fait disparaître sa « présence », c'est-à-dire son inscription dans une pratique. C’est le dispositif de représentation (la scène de théâtre par exemple) qui rend possible l’autonomisation de la chose de son processus de production : il la transforme en image. C’est comme si la chose elle-même se mettait en re-présentation. La chose s’autonomise en re-présentation d’elle même. Ce qui s’autonomise ce n’est pas la chose elle-même mais sa re-présentation et le masque qu’elle devient pour la chose réelle. Comme dans l’image optique, la chose perçue n’est pas la chose réelle mais la forme sensible qui paraît s’imprimer sur l’œil. Le spectateur ne voit que la scène. Et ce qu’il y voit ressemble à de la magie : tout fait comme si la chose se mettait toute seule en marche, comme si, à l’imitation d’un être vivant elle pouvait s’auto-engendrer dans le temps, tenir son propre principe de mouvement. Alors qu’en fait, elle n’est qu’un automate, répétition mécanique d’un résultat coupé du geste de production original.
L’automate n’est qu’une copie se reflétant dans le miroir de la scène, comme un miroir suspendu dans l’espace. Le spectateur ne peut voir la machinerie qui se cache dans les coulisses, il ne peut savoir si quelqu’un, derrière la scène, dans l’obscurité des coulisses manipule la chose comme on manipule une marionnette."

Note de l'auteur : Ainsi sa texturologie topologique serait une sorte de "bondieuserie mathématique" quand elle est isolée donc topologique ; et ne peut exister qu'en tant que topologie augmentée donc comme limite, artéfact squelettique dans un monde fait d'irréductibilités ne pouvant exclure le travail, l'ouvrier devenant oeuvrier, l'artiste artisan de son oeuvre où il s'y inclut ou s'y texture, dans un espace plus vaste qu'est la prétopologie qui redonne à la texturologie son sens premier de la proximité successive résuelle, celle construite par le marcheur dans sa pratique réflexive, associative et coopérative mais pas nécessairement transitive : le praxicien (dans son art appliqué plastique et impliqué) ; et Derrida parlera de frayage laissant des traces et Deleuze de rhizome parcourant l'espace-temps, générant des fleurs événementielles, proximités successives en contexte et contexture dynamique de la texturologie prétopologique, pour arriver à l'expression de la vérité naturelle la plus profonde, que l'artiste prend en modèle alors que le scientifique en fait un modèle.

"L'illusion de réalité, la fiction, produite par les images provient de l'illusion d'auto-engendrement de la chose en représentation. Les images, car une image seule ne peut produire l'illusion qui définit de quelle manière le discours idéologique opère. Mais ce que nous ne savons pas encore c'est ce qu'il masque ?
ou plutôt"Lorsque les produits sont fabriqués de manière privée les rapports des travaux privés sont des rapports sociaux entre les choses. Il n’y pas ici de différence entre l’être et l’apparaître. Il y a une différence entre l’être et l’apparaître lorsque les objets sont le résultat d’une production collective, car alors, les rapports entre les producteurs sont d’abord des rapports dans la production et non dans la vente. Or, sur le marché de l’échange, ces rapports sociaux disparaissent et sont remplacés par les rapports entre les objets. Cette disparition est impossible lorsque la vente est celle de produits de travaux privés, parce que les rapports sociaux de production n’existent pas. Chaque individu produit individuellement et ne rencontre l’autre, sur le marché, que comme vendeur, que pour vendre ses propres produits. Dans le commerce ce ne sont pas véritablement les hommes qui se rencontrent mais les choses qu’ils mettent en vente, les hommes ne se rencontrent qu’à travers les choses. Mais dans les sociétés où le commerce ne dépassait pas le stade de la vente de particuliers à particuliers, les rapports sociaux se développaient de bien d’autres manières et les rapports commerciaux n’en formaient qu’une petite partie.
Le basculement dans le système d’échange généralisé et de la production collective s’opère lorsque les objets sont produits dans le but premier d’être vendus et non plus dans le but immédiat de l’utilisation et éventuellement (et seulement éventuellement) de la vente. "

Note de l'auteur : l'opinion, production d'un travail personnel, développe sur le web l'utilisation de l'information dans le relation sociale mais peut être récupérée dans le système d'échange de marchandises pour être vendu sur les autres médias. L'interactivité sur le web est-elle source d'échanges où la vente est la propagande, ou de production d'opinion, avec ses avantages de la diffusion immédiat du fait, autre que la nuisance de la reformulation banalisée et orientée, reformatée ? ou les deux dans une dialectique orientée ou objectivée ? ou dans une trilogie dans la reformalisation réflexive et la critique de la version, de sa subversion et de sa perversion.

"Quand le principe d’organisation du travail devient prioritairement l’échange (et non plus, par exemple, le don), lorsque le but de la production est la vente, le critère de valeur déterminant de l’objet n’est plus sa valeur d’usage mais sa valeur d’échange. Or, pour cela, il faut rationaliser la valeur de l’objet dans les termes de l’échange et trouver un critère d’équivalence général. Or la valeur étant donnée par le travail, ce critère d’équivalence s’appliquera au travail, à ce qui de lui est mesurable et calculable : le temps (lui-même rationalisé). Ce que le critère d’équivalence ne permet pas de prendre en compte, ce sont les conditions de travail du producteur, ses conditions matérielles autant que symboliques (dans le cas de la production artistique par exemple). A partir du moment où le commerce des produits passe au premier plan, avant celui de l’utilité des produits, alors la qualité de vie des individus n’a plus d’importance si ce n’est lorsqu’elle participe à augmenter la vente (« augmentation du pouvoir d’achat »). La vie de chacun est alors subordonnée à la possibilité de l’échange."
Mais pour que les produits soient échangeables, il faut que les particularités de leur production (leur contexte de production et le sens que leur donne ce contexte) soient annihilées et que ceux-ci ne soient plus perceptibles que dans les termes d’une équivalence : il faut que les produits apparaissent dans les seuls termes de la mesure et du calcul. « Lorsque les producteurs mettent en présence et en rapport les produits de leur travail à titre de valeurs, ce n’est pas qu’ils voient en eux une simple enveloppe sous laquelle est caché un travail humain identique, tout au contraire : en réputant égaux dans l’échange leurs produits différents, ils établissent par le fait que leurs différents travaux sont égaux» viii.
Les travaux ne deviennent équivalents et mesurables que par réflexion : c’est à partir d’une transformation dans le rapport à l’objet qu’est modifiée la perception que les travailleurs ont d’eux-mêmes. Le déploiement d’un marché, d’un marché mondial d’échange généralisé, n’est possible que si, d’abord, le rapport aux choses est lui-même transformé, que si un dispositif de représentation rend possible la transformation de toutes les choses en images.
C’est ainsi que le produit du travail est devenu un hiéroglyphe, une chose « curieuse », étrange, incompréhensible. Et il ne peut que l’être, en effet, lorsqu’il est coupé de son contexte de production (c’est-à-dire du travail qui lui a donné une valeur).
Malheureusement, dit Marx, la prise de conscience que c’est bien le travail qui donne la valeur aux objets (et que cette valeur ne leur est pas inhérente) « ne dissipe point la fantasmagorie ». Et cela car elle renvoie, non seulement à une certaine organisation du travail, mais aussi à un dispositif de représentation qui transforme le rapport à l’objet. Sans leur renversement pratique, la prise de conscience sera nulle.
Mais pourquoi le renverser ?
Parce que ce système d’échange généralisé n’est pas autre chose qu’un grand « trafic », c’est-à-dire un commerce qui se fait à partir des produits des autres. La production d'images, l'idéologie est précisément ce qui doit masquer le processus d'expropriation par lequel une minorité accumule des richesses produites par d'autres.
En quoi consiste l'expropriation et comment est-ce que la production idéologique la masque?
Coupée de son processus de production l'image permet l’exercice d’une domination parce qu’elle dépossède ceux qui produisent du sens de leur propre production qui leur est renvoyée fétichisée : leur pensée est coupée et transformée en objet manipulable et transformable. La pensée, coupée de son processus et contexte de production, peut subir toutes les transformations possibles. Ce n’est pas le dominant qui produit une série d’idées qu’il impose ensuite au dominé. Le dominant vole les idées des dominés pour les transformer en fétiches, et cela grâce au dispositif technique qui aujourd’hui a pris la forme matérielle des médias. C’est ainsi que « la famille réelle devient la Sainte famille ». La réalité que peut vivre le prolétariat est fétichisée par la classe dominante après son expropriation. Ce qui est important dans le processus idéologique ce n’est pas le renversement en tant que tel mais l’isolement dans une image, l’isolement fétichisant qui seul rendra possible ce renversement.
Le fétichisme décrit le mécanisme par lequel peut se produire de l’idéologie. L’idéologie, en tant que résultat d’une production, suppose un processus d’appropriation préalable - qui est dans ce cas-ci une expropriation -. C’est pourquoi le concept d’idéologie trouve sa pièce manquante dans celui de fétichisme qui nomme plus spécifiquement le processus par lequel est possible une expropriation matérielle, symbolique et intellectuelle. La dimension matérielle concerne les produits du travail matériel (les produits de « consommation »). La dimension symbolique concerne la représentation sociale par laquelle on construit notre rapport à l'autre dans une collectivité. La dimension intellectuelle concerne les pensées et idées que chacun peut produire sur sa propre existence.
Aussi, deux niveaux sont à distinguer : l’expropriation pour la vente et l’accumulation du capital par la classe dominante et l’expropriation pour la production d’images en vue du maintient du pouvoir.
1-er niveau : La production matérielle et la production symbolique sont transformées en marchandises pour la vente. Ainsi en est-il de la production dite « culturelle ». Les productions artistiques populaires, comme aujourd’hui le Rap par exemple, sont fétichisées par la machine médiatique aux mains de la classe dominante et transformées en images pour la vente. L’objectif de cette vente étant d’accumuler du capital.
2-ème niveau : La production intellectuelle est transformée en fétiches idéologiques, c’est-à-dire en images qui produisent de l’effet sur le spectateur.
Mais ces deux processus sont indissociables. Le second n’a pour but que de masquer le premier et le premier est ce qui rend possible le second : la visibilité de l'image a pour but de rendre invisible la mécanique (et le mécanicien) et l'image ne devient visible comme telle qu'en rendant invisible la mécanique (et le mécanicien).
Quel est l’effet produit par l’image ?
Cet effet n’agit pas directement sur les consciences. C’est pourquoi Marx n’a jamais dit que l’idéologie avait un pouvoir de transformation des consciences comme s’il pouvait les pénétrer mystérieusement pour leur insuffler des idées. L’effet ne fait qu’agir sur les sensibilités en produisant des émotions. Notamment celle de la peur, cette peur qui est considérée par Hobbes dans le Léviathanix comme la seule chose qui dans l’humanité de l’homme motive l’obéissance à la loi du Souverain. Simultanément à cette action sur la sensibilité, l’image transforme en nouveaux fétiches les idées et re-présentations produites en réaction à l’effet sur la sensibilité. Ces fétiches, objets d’identification, reconfigurent alors les rapports entre les individus. Non pas les rapports objectifs ou matériels entre ces individus. Seuls changent leurs rapports subjectifs. L’idéologie veut donner l’illusion du changement par la production de l’effet, mais il n’est en fait que l’effet de paillettes d’un tour de magie. L’idéologie n’agit pas sur le réel comme une cause : elle est le résultat d’un processus de fétichisation dont l’acte de « transformation » réside dans le vol et le détournement fétichisant.
Il ne peut, par conséquent, y avoir d’idéologie du prolétariat. Non pas parce que le prolétariat est « dénué d’illusions », mais parce qu’il est dépossédé de ses propres idées, parce que l’idéologie consiste justement dans le processus par lequel la classe capitaliste exproprie le prolétariat de ses propres pensées pour lui renvoyer fétichisées. Et c’est parce qu’il est dépossédé de ses propres pensées qu’il est plein d’illusions, plein de tous ces fétiches que l’idéologie lui renvoie comme dans un miroir.
Le prolétaire ainsi dépossédé de ses propres idées et représentations ne se retrouve plus dans l’image qui lui en est renvoyée. C’est pourquoi le processus de fétichisation est celui par lequel on devient étranger à soi à travers la dépossession de son propre, de sa propre re-présentation renvoyée comme image commercialisable, échangeable.
« Marx a eu recours à l’idée ancienne de l’aliénation, sous la forme que lui avait donné Feuerbach, c’est-à-dire la scission de l’existence réelle, suivie de projection et d’autonomisation d’un « reflet fantastique », tantôt comparé aux créatures imaginaires de la théologie tantôt aux spectres de la magie noire » x.
Aliéner c’est vendre ou se déposséder de ce qui nous appartient, de ce que l’on a produit. La première production humaine, c’est celle de sa propre re-présentation, dans le rapport à l’autre. Le processus de fétichisation de l’idéologie nous dépossède de notre propre re-présentation et nous rend, ainsi, étranger à nous-même. Comme par magie.
A ce trafic généralisé, Marx et Engels proposent une alternative. Comme chez Michel de Certeau, elle aura pour lieu la pratique."

Lecture complémentaire :
iKarl Marx, L’Idéologie Allemande, éditions sociales, 1976, p12, je souligne.
iiLe processus de vie historique correspond au processus de production social des hommes en société : « Il est évident que, dans tous ces cas, ces représentations sont l’expression consciente – réelle ou imaginaire- de leurs rapports et de leur activité réels, de leur production, de leur commerce, de leur (organisation) comportement politique et social », note 3 p 19 de l’I.A..
iiiCf. Michel Foucault, Les mots et les choses.
ivCf. Michel Foucault, Les mots et les choses.
vKarl Marx, Le Capital, Première section, Le caractère fétiche de la marchandise et son secret, p 606, Pléiade.
viToute notre analyse vise, d’une certaine manière, à comprendre ce lien établi par Marx entre « choses qui tombent et ne tombent pas sous les sens » et « choses sociales ».
viiDerrida, Spectres de Marx, édition Galilée, 1993, p 239-240.
viiiKarl Marx, La Capital, Ibid., p 608.
ixHobbes, Léviathan, chapitre 27.
x E. Balibar, la philosophie de Marx, p 47.

La pratique du Web récupérée par l'analyse sémantique de la pratique du Web ?

Cette question du passage du concept de texturologie à celui de fétichisme à travers une approche par le point de vue, et non pas à partir d’une analyse strictement conceptuelle des termes, carractérise l'approche, de Sophie Gosselin dans cette critique acerbe, qui est peut être elle-même un fétiche dans le processus de texturologie topologique, mais qui a pour mérite de nous faire réfléchir sur l'éthique et l'esthétique des approches scientifiques issus de cultures (voire de "religions", c'est à dire une culture fondée sur un culte, simulacre organisant la transcendance unidirectionnelle, et non pas simulateur de la réalité naturelle organisée selon les cantonnances-transcendances-immanences, dont l'utilisation de ces concepts nécessite la définition préalable de l'intérieur, de l'extérieur et de leur frontière) notamment dans les sciences humaines où toute la difficulté est de ne pouvoir rendre l'observateur indépendant de l'observé, et, au contraire, où celle-ci doit se servir de cette interactivité pour mieux définir l'observé focalisé dans son contexte et contexture local-total-global. Et ainsi sortir des "Goulags de la Science, des Gargouilles de l'Art et des Chancres de l'Esthétique" (PSJ 1996).

Mais reprenons :
"Analyser, à travers le concept de texturologie, la production est montrée d’un certain point de vue : le point de vue du spectateur regardant l’image. C’est de ce point de vue que l’espace muséal apparaît comme un espace utopique. Un autre regard, plus perspicace, celui du savant, essaiera d’aller derrière l’image jusqu’à sa structure texturologique pour dégager les lois qui constituent son espace. Mais le savant ne fait alors qu’approfondir le point de vue du spectateur : il reste dans l’utopie.

Note de l'auteur : Une expérience pour définir ou différencier l'intelligence chez l'animal (où l'évolution de l'intelligence chez l'enfant) est de le mettre devant un miroir, face à son propre regard en l'absence du regard des autres ; on constate, ou pas, alors les différents stades : l'observation de soi, puis de la réalité de l'objet miroir en tournant autour, puis de la réalité de l'image de soi, le double de soi, le jumeau qui mime les grimaces, mais inversée gauche droite (donc à symétrie simple par rapport à la camera obscura qui inverse également le haut et le bas, et la musique sérielle qui utilise l'inversion et la rétrogradation dans son espace hauteur-temps). L'adulte devant sa coiffeuse utilisera plusieurs miroirs pour en savoir plus sur le devant, le derrière et les côtés. Le savant lui a en effet l'habitude de passer à travers le miroir pour connaître non pas seulement l'envers du décors mais le côté de l'obscur, du mystère, de ce qui se regarde et se voit en dehors de la lumière naturelle d'ambiance, avec d'autres éclairages plus intimes, ou de l'intérieur qui fournit la lumière par des marqueurs spécifiques. Le savant actuel se doit d'aller encore plus loin, en utilisant plusieurs miroirs en résonance et raisonance et/ou teinté (semi-réfléchissant, semi-transparent) avec plusieurs faisceaux de lumière cohérente de référence provoquant l'interférence et joignant la phase au module d'intensité photographique, dans l'expression holographique de l'information spatialisée ; et dans une abstraction vidéo-numérique, filmant l'écran de sa propre image (en jouant sur la rotation axiale de la caméra par rapport à l'écran), aborde la complexité de sa fractalité.

"Il ne prend pas l’espace utopique comme une donnée naturelle, contrairement au simple spectateur. Le savant sait que cet espace est construit. Mais jamais il n’identifie le statut de cette construction : ce qui reste pour lui une donnée naturelle, non construite historiquement, c’est précisément la nature texturologique de cet espace utopique. Pour le savant, le fait que des lois structurent le réel est une évidence. Ce qui n’est pas évident pour lui c’est ce qui fait loi. En développant le concept de « texturologie », M. de Certeau révèle la non naturalité de ce présupposé scientifique. Il révèle que le présupposé sur lequel s’élabore le savoir moderne est lui-même le résultat d’une opération : le fait même que des lois constituent le principe d’organisation du réel que le savant a pour rôle de dégager, est le résultat d’une opération dont l’instrument est l’écriture textuelle."

Note de l'auteur : chez le savant l'écriture textuelle "fait le modèle et non pas "prend pour modèle", simplifiant par réductionnisme, par squelettisation et élimination des irréductibles en utilisant des boîtes noires, normalisées, standardisées et parfois vide formant un shunt par l'utilisation de la trivialité. Actuellement certains scientifiques dénoncent ce regard de la science par l'utilisation de simulateur peu "précis" qui deviennent de vrais simulacres, notamment en cosmologie où certains préfèrent montrer des images "captées" de la nature, plus que des images de synthèses.

"Michel de Certeau s’intéresse au sens de cette opération fondatrice. Un espace est construit qui produit un type de regard : le regard du spectateur. De ce point de vue, cet espace apparaît comme un espace utopique. Pour apparaître en tant que tel, il doit procéder à un double escamotage : escamotage de l’espace social et escamotage du dispositif technique (la série des opérations textuelles) producteur de l’espace de représentation. Quel est le sens de ce double escamotage, à quel type d’opération correspond-t-il ?
L’espace abstrait de la texturologie ainsi découpé de la réalité pratique, dessine les frontières d’un lieu propre, depuis lequel le « Monde », comme totalité de l’Etant absorbable dans la re-présentation, est appréhendé, divisé et organisé. « La partition de l’espace permet une pratique panoptique à partir d’un lieu d’où le regard transforme les forces étrangères en objets qu’on peut observer et mesurer, contrôler donc « inclure » dans sa vision » (p59). Le dispositif panoptique, tel que le décrit Michel Foucault dans Surveiller et punir est un dispositif de contrôle qui (re)construit l’espace des pratiques comme espace de visibilité (panoptique) pour et autour d’un centre de pouvoir surplombant, d’un oeil tout puissant parce qu’il se sait lui-même invisible pour ce qu’il regarde. Le centre de pouvoir se distingue de cet espace transformé en panorama : le tout (pano), la totalité de l’étendue comme lieu d’opération des pratiques, entre dans l’ordre de la représentation, dans l’ordre du spectacle (horama), transformé en surface manipulable offerte à un regard totalisant. La vérité de l’espace abstrait texturologique serait, masqué par la fiction utopique, l’espace panoptique. La forme utopique de l’espace texturologique est l’illusion produite par une pratique stratégique pour se rendre invisible ; cette forme utopique est l’illusion qui masque la pratique stratégique.

« J’entends par ’stratégique’ le calcul des rapports de forces qui devient possible à partir du moment où un sujet de vouloir et de pouvoir est isolable d’un « environnement ». Elle postule un lieu susceptible d’être circonscrit comme un propre et donc de servir de base à une gestion de ses relations avec une extériorité distincte. » (p59) La délimitation de cet espace propre passe par la production d’un système clos de lois. Elle permet à un sujet de vouloir d’assurer une indépendance par rapport aux circonstances et de se constituer en sujet de pouvoir par la maîtrise des lieux et du temps. Nous désignons par pratique la série des opérations spatiales par laquelle un usager s’approprie son espace de vie. Nous distinguons les pratiques de types stratégiques, qui se nient comme pratiques au profit des images qu’elles produisent (se rendent invisibles en tant que pratiques), des pratiques tactiques. La pratique tactique désigne le type d’opération qui permet à un individu isolé de produire et d’inventer des modes d’appropriation de l’espace dans un lieu produit et contrôlé par un autre (espace stratégique). (voir déf p XLVI) Ce n’est que du point de vue de la pratique tactique que la nature stratégique de l’opération au fondement des dispositifs texturologiques devient visible, parce qu’elle se confronte directement avec ce dispositif. Au contraire, la position du savant participe de ce dispositif, c’est pourquoi il ne voit pas ce qu’il masque. Or ce renversement de point de vue a été, pour la première fois, opéré par Karl Marx dans son analyse du concept d’idéologie puis de manière plus poussée dans celui de fétichisme.

Du point de vue de la pratique tactique, les dispositifs texturologiques (nom analytique) sont des dispositifs idéologiques (nom politique). L’idéologie désigne, dans l’Idéologie Allemande de Marx et Engels, le résultat de la production d’images coupant la pensée de son contexte de production. Cette production d’images permet l’occultation des pratiques et de leur espace d’inscription. Elle dépossède l’opérateur du sens de ses opérations, de ses gestes. L’idéologie nomme le discours dominant, le discours du dominant imposé au dominé, qui masque la réalité sociale et les pratiques conquérantes dont elle est le lieu. L’idéologie nomme une représentation qui rend son locuteur invisible par l’identification de l’espace de représentation de l’espace réel. Elle présente ses images comme « vraies » ou « objectives » pour mieux masquer le dispositif technique producteur d’images et la forteresse stratégique qui le manipule. L’idéologie, comme image, confond la présence et le représentation : l’image est un spectre qui nie sa spectralité, qui s’affirme comme présence, comme corps vivant alors qu’elle n’est qu’un revenant. Mais en inventant le concept d’idéologie (arme), Marx et Engels démasquent la bourgoisie (la classe dominante constituée par les propriétaires des moyens de production) et renversent son geste stratégique. Ils identifient le « qui » au fondement de l’institution de l’image : qui parle ? Qui produit l’idéologie ? Quelle pratique se cache derrière l’image idéologique ? L’image redevient représentation, spectre nomade. Pour « libérer » le spectre de son enracinement, ils opposent à l’image la pratique et son inscription dans un espace, dans un espace en deçà de l’image, l’espace social.
Mais si l’invention du concept d’idéologie permet d’opérer le renversement théorique et pratique par le changement de point de vue, celui-ci nomme une réalité encore trop floue, susceptible d’interprétations contradictoires. Le concept d’idéologie ne déconstruit pas l’autonomisation de la représentation dénoncée en tête de l’ouvrage : il reconduit au contraire l’illusion d’autonomie de la représentation. C’est pourquoi le concept d’idéologie a été si souvent confondu avec celui de « vision du monde ». On a tendance à penser l’idéologie comme une représentation fictionnelle qui plane sur le réel et le recouvre, une fiction qui monopolise les consciences. On se pose alors une infinité de questions absurdes du type : comment les idées agissent sur le réel ? Prenant les idées d’un côté et le réel matériel de l’autre comme des identités substantielles. On retombe dans le cartésianisme que la pensée matérialiste de Marx [2] entendait dépasser. On ne voit pas alors par quelles opérations réelles l’idéologie opère.
La déconstruction de l’illusion d’autonomie de la représentation viendra plus tard. Elle ne sera véritablement possible qu’à partir du moment où Marx, ayant quitté le terrain des débats de concepts (le terrain des savants sur lequel il était encore lors de l’écriture de L’idéologie Allemande dans son conflit avec les hegeliens, mais avec lequel il se débattait déjà férocement pour sortir), va se confronter au terrain pratique des rapports sociaux : le concept d’idéologie est ce qui lui permet de rentrer sur le terrain de la pratique, il opère le passage de la théorie à la pratique, du voyeur au marcheur, par le renversement de point de vue. L’ouvrage sur lequel aboutit ce travail de terrain est le Capital dans lequel il analyse en détail les rapports sociaux qui constituent le système capitaliste. Or le Capital s’ouvre sur la question de la marchandise et du fétichisme : il s’ouvre sur l’image qu’il va s’agir de déconstruire pour rendre visible ce qui a été escamoté : les rapports sociaux et la machinerie productrice d’images. Le concept de fétichisme analyse le mécanisme concret par lequel s’opère le double escamotage et est produite l’illusion d’autonomie (l’illusion d’utopie).
Le choix du terme « fétichisme » pour désigner l’illusion produite par l’opération stratégique de l’expansion du capital touche la machinerie capitaliste en son coeur. Ce concept à lui seul concentre les problématiques qui travaillent de l’intérieur la société moderne : issu de l’anthropologie naissante du 17è siècle pour qualifier le rapport que les membres des sociétés colonisées entretenaient vis-à-vis de certains objets, ce concept a été repris par la psychanalyse, par la théorie de l’art et par la théorie économique en la personne de Marx. Marx a été le premier à reprendre ce concept à l’anthropologie. Or s’il reprend ce concept ce n’est pas uniquement sur un critère théorique (concept efficace) : comme toujours, Marx est plus malin, il renverse les concepts produits par la classe dominante pour les retourner contre elle. Marx sait que les concepts sont des armes, c’est pourquoi il les prend comme des armes pour les retourner contre celui qui cherche à dominer."
"Comment et pourquoi Marx reprend-t-il ce concept si ambigu ? Marx retourne l’arme du colon contre lui : il révèle que la colonisation est l’expression d’une forme de domination plus profonde dont le principe est l’expropriation. Il révèle la véritable nature de la colonisation : le capitalisme. Le capitalisme est cette machinerie expropriante qui produit de l’image pour se rendre invisible. Cette image c’est la marchandise."
"Quand Marx reprend le concept de fétichisme, il se situe plus en position d’extériorité surplombante par rapport à un autre groupe humain. Son point de vue est celui de la tactique : il a pénétré dans la machinerie expropriante productrice d’images pour démonter sa stratégie de l’intérieur. Car il est lui aussi européen, il ne peut sortir du capitalisme et ce n’est que de l’intérieur qu’il pourra le combattre." auquel répond Bernard : "Certeau toujours situant plus du côté oral la tactique, le marcheur et non le voyeur, les pratiques, les attitudes où se découvrent plus directement, pratiquement, l’insu qui fait interstice d’où se remet en cause le surplomb."
" Le matérialisme de Marx n’est pas un matérialisme qui oppose la matière comme réalité physique à l’esprit. C’est un matérialisme des rapports sociaux. Son point de départ est que l’homme a toujours existé en société et que de ce fait la compréhension de la vie humaine implique une analyse de son vécu réel, c’est-à-dire des rapports qui déterminent sa pratique et pensée. Les représentations ne sont pas une illusion produite par la matière, mais leur contenu et forme sont déterminés par les relations sociales réelles entre les êtres humains. "

Conclusion de l'auteur dans sa démarche sémantique

Ainsi le Web est la représentation de toutes les configurations possibles et inimaginable des sectes les plus structurées aux jungles sociales les plus soffistiquées.
Ainsi l'artiste, scientifique et l'ingénieur se mèle et se démèle, se mène et se démène, se chaîne et se déchaîne dans les afres de cette démocratie-médiocratie-voyoucratie dont il doit se donner et se construire les instruments, les outils utiles à sa prise de conscience et à son action pratique pour favoriser sa praxis et texturer sa pensée.

Ainsi le marcheur est prétopologique, alors que le voyeur est topologique. Et nous voyons l'importance d'introduire un relation non-transitive du terrain, du local, pour déconstruire la topologie du global, issue des relations transitives formant des classes d'ordre et d'équivalence propice à la fétéchisation, et réguler le local-global dans le total comme lieu de toutes les diversités vivantes, membrane assurant texture et texturologie dans la réunion des différences : un nouvel art total dans le local-total-global. En fait c'est la prétopologie qui est une véritable topologie naturelle, et la topologie qui est une pseudo-topologie artificielle et où la topologie augmentée serait une topologie synthétique associant la différence à l'identité. Là aussi le filtre propre dans la famille de filtres catégoriels a été inversé donnant au foncteur le rôle de miroir ou de camera obscura inversant les morphismes. Dans la topologie augmentée les démarches utilisent les deux points de vue permettant ainsi une classification multihierarchique engendrant un réseau de réseaux imbriqués et intriqués comme "réunion des différences dans une aura identitaire", éléments texturant prétopologique associant la marche localitaire à la vision globalitaire afin de définir le total comme l'interférence entre le local et le global mettant en valeur l'optimum de la différence, des singularités dans l'altérité, respectant l'irréductible (les droit de l'homme, les droits de l'information).

La collection de ses réflexions devrait se prêter à une expérimentation texturologique montrant tout l'intérêt de la texture prétopologique.

Pour l'auteur qui a reçu, après guerre, son éveille politique, dans les années 60, par le cinquième plan gaulien de l'indépendance et de l'autodétermination, et par le contre-plan rocardien de l'autogestion, l'expérience des texturologies prétopologiques lui donne les clés de l'évolution dans l'auto-inter-trans dépendance, l'auto-inter-trans gestion dans le travail (la culture et la vie) personnel-colaboratif-coopératif d'une systémique résuelle du local-total-global dans le concret-abstrait-virtuel, et en raison du multimédia analysé sémantiquement sur le web, dans une dynamique synergie-synectique-synesthésie.

Ainsi des phénomènes de groupe interactivant selon des propriétés de texture prétopologique autogénèrent un design de formes conceptuelles : les "étoiles" et "planettes" sont remplacées par des concepts exprimés par des pages web multimédia (image, texte, son, animation) dont la topologie ouvre sur la texture prétopologique par introduction de constantes variables épaississant les frontières et générant des lieux de textures - simulacre d'un monde du total ou du local-global, fait d'ordre et de classes qui se texture dans un réseau de réseaux de variabilités interactivant dans le local-total-global et instanciant des classes ouvertes et entremêlées et des ordres partiels cantonnant-transcendant-immanent, évolutifs, événementiels bouclés et interférentiels s'autostructurant dans les champs de scalaires, de gradients et d'influences des textures de textures - des contenus d'une part multimédia (prétraitement, analyse, traitement, synthèse du texte, de l'image, du signal audio sonore-parole-musique et de l'animation) pour être mis en fonction d'onde de texturologie quantique prétopologique, et d'autre part sémantique et sémiologique.
L'intérêt est d'y introduire des texturologies prétopologiques engendrées par les relations spécifiques des contenus entre eux du niveau du mot, de la phrase, du paragraphe et la page jusqu'au site lui-même et une collection de sites ou de pages distribuées dans l'espace des connaissances.

La théorie généralisée des texturologies quantiques prétopologiques (ou pré-théorie pour donner au marcheur de terrain une ascendance pragmatique sur le visionaire des hauteurs, "le dieu voyeur") peut s'assimiler à une théorie des graphes dynamiques ou les noeuds sont des particules élémentaires actives d'information, chaque noeud pouvant être lui-même un graphe dynamique. La gravité G est un paramètre sémantique représentant un champ d'importance des concepts initiés, et la masse M un paramètre sémantique représentant un champ d'influence définissant l'étendue de ces concepts liés. La forme obtenue donne alors la signature du concept focalisé.
L'utilisation d'un modèle physique cosmologique est déjà un exemple intéressant. Mais l'on voit que les paramètres prétopologiques (agrégation, dispersion, singularité-altérité mais aussi les ratios relatifs) sont plus subtiles que simplement la masse et la gravité, pouvant faire intervenir d'autres interactions ainsi qu'une Gestalt de l'information (champs de formes, champs d'influence, etc.) pour assurer sa texturologie quantique.




Pretopological Texture Marqued Language et Pretopological Quantics Texturology Marqued Language

Pour ce faire les pages web incluent un PTML (Pretopological Texture Marqued Language) ou métalangage comme l'IEML de Pierre Levy, qui ne soit pas Topologique mais Prétopologique et Texturologique, pour assurer l’interopérabilité sémantique, dans un contexte de mondialisation du mental (pas seulement la mémoire mais le percept-concept-affect du Mental Design, et pas seulement l'esprit mais le mental de la Society of the Mind où l'âme des peuples à encore quelque chose à dire et à vivre), et ainsi  l'effort de gestion de la connaissance pour sa polyagogie, sa création et son spectacle (oeuvre, cours, conférences) dans des espaces d'immersion interactif.


Résultats des 8-èmes Journées de la Prétopologie 2011

Ces journées très conviviales aboutissent à une volonté de se texturer en petits groupes spécifiques de travail pour faire avancer la Prétopologie et son efficacité dans les applications.

Relation 1 : Vincent Levorato, Coralie Peterman, Patrick Saint-Jean

- Intégration de PrétopoLIB dans les travaux des moteurs du PolyAgogic CyberSpace (version Java)
- Intégration de modules de textures prétopologiques et de texturologies quantiques prétopologiques dans Prétopolib (version Java, transcription C et C++ en java).

Relation 2 : Yann-Vigile Hoareau, Murat Ahat, Didier Hoareau, Patrick Saint-Jean

Espace sémantique et analyse du Web.
Installation HPC à la Réunion.

Relation 3 : Ivan Lavallée, Said Fouchal,  Patrick Saint-Jean

Réflexion sur la complexité et l'optimisation par le Simplex dans les espaces de textures prétopologiques (graphes dynamiques).
Structuration entre espaces prétopologiques et espaces Ultramétriques.

Relation 4 : Sofiane Ben Amor,  Patrick Saint-Jean

Prétopologie et Modélisation de système complexes.


Conclusion et extension

La Réunion, réunion des différences caractéristique de l'Île, par sa diversité du site, du lieu, de ses habitants, de ses origines et de son histoire en font un symbôle propice à l'implantation de Centres HPC utilisant des méthodes et démarches tant que des analyses et expertises fondées plus sur les textures prétopologiques que celles topologiques faites que d'identités de classes hiérarchisées.

La Réunion
8emeJourneeProtopologie
Les galaxies des prétopologues des 8-ièmes Journées de la Prétopologie et des Sciences de la décision.

Pour l'auteur, parallèlement au travail collectif du développement des applications, est de faire avancer la recherche théorique et fondamentale ainsi que le modèle mathématique et informatique.
En effet, la modélisation par des quintavecteurs de forme complexes et des systèmes de quinternions auto et inter structurants, montre l'intérêt de construire, à côté de l'espace-temps d'Einstein (et des autres) dans la théorie de la relativité, un espace particulier de Minkowsky plus spécifique et généralisé modélisant la texturologie quantique prétopologique avec ses flux inter et intra-contreversés (flux multi-bidirectionnels asymétriques s'interactivant différemment dans le processus de texturologies).
Une extension possible peut se faire en physique en considérant, dans la théorie du rebond, autour du Big-bang, liée à la gravitation quantique à boucles de Martin Bojowald, que les grains, les quanta d'espace-temps sont différenciés et qu'ils forment des éléments de textures dans notre espace de texture prétopologique. Les systèmes de quinternions issus des quanternions de Minkowsky (hyperbolique ou non) peuvent alors décrire la texturologie des gravités quantiques définissant une texturologie prétopologique cosmologique (ou une nouvelle cosmogonie Daliesque dans une reconversion des coordonnées de la cosmogonie psychanalytique en coordonnées de la quatrième dimension, modulées par la relativité de l’interaction spatio-temporelle au sein de l’équation espace-temps texturologique). Il n'est pas dit alors qu'il existerait qu'un seul big-bang avec son rebond d'espace-temps en miroir mais bien des collections de big-bang (pas si big ni bang) en rebond asymétrique diversifiées, en permanente évolution texturologique et prétopologique.

Le HPC permet une avancée importante dans la modélisation et la simulation de ses systèmes complexes et des processus y afférant. L'analyse sémantique peut alors jouer son rôle ainsi que la sémiotique et la sémiologie.
Ceci permet d'expliquer l'interaction des flux informationnels qui ne se somment pas comme les signaux physiques (le tout est plus que la somme des parties) et de décrire des phénomènes de buzz naturel ("commérages", "bruit de Cour ... et de basse cour", "bruit de chiotte", etc.) et de buzz structuré, organisé, construit, généré et entretenu ("marketing", "politique", "jeu"), souvent plus conséquentiel qu'une "holla" dans un stade, faisant intervenir la forme du contenu et la forme de l'expression, pour dégager l'expression démocratique collaborative, participative et coopérative des mouvements sociaux, dans leurs relations et liens différenciés avec les autres sur l'Internet (et autres bases de données) dans les textures et texturologies de leurs singularités et de leurs altérités.
C'est aussi une réflexion en Mental Design et Design Thinking de recherche et de compréhension des mouvements de pensée associés aux flux de calcium dans la neuroglia et de l'interconnexion pré-synaptique-astrocyte-post-synaptique.


Bibliographie

Publication papier et Internet des travaux de l'auteur :

- Saint-Jean Patrick, 1967 : Les Transcombinaisons et la quatrième dimention.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/169

- Saint-Jean Patrick, 1971 : Notion de Topologie Générale. Rapport interne.
Ecole Supérieure d'Informatique Electronique Automatique, Paris.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/161

- Saint-Jean Patrick, 1972 : Algèbre des structures. Rapport interne.
Ecole Supérieure d'Informatique Electronique Automatique, Paris.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/170

- Saint-Jean Patrick, 1977 : Système Informatique de Laboratoire Opérationnel pour la composition musicale et visuelle, UPIC.
Mémoire d'Ingénieur de l'ESIEA.

- Saint-Jean Patrick, Von Hagen V., Jean-Claude Bisconte, 1982 : A pretopological Theory applied to image analysis with a model for analysis of texture in digitalized images.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/159

- Saint-Jean Patrick, 1982 : Pourquoi prétopologie et non topologie, Université de Villeurbanne.
 http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/162

- Saint-Jean Patrick & all, 1982 : An automatic Device for cell cultures. La robotique de Laboratoire.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/165

- Saint-Jean Patrick, Von Hagen V., Koper G., Ploem J.S., 1985 : A pretopological texture model, a multiparametric image model and a hierarchical classification method for the analysis of digitized images. Pattern Recognition in Practice, E. GELSEMA and L. KANAL, Science Publishers B.V. North Holland, pp 102-112.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/167

- Saint-Jean Patrick, 1986 : Les sciences sensorielles de l'action créatrice, Polycopié CREATIVES APSA, Université de Paris I.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/163

- Saint-Jean Patrick, 1986-89 : Texture prétopologique et capteurs de virus, INSERM.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/157

- Saint-Jean Patrick, Emptoz H., 1987 : Espace de texture prétopologique et modèles de tissus complexes. Congrès de Reconnaissance des formes et Intelligence Artificielle. AFCET, INRIA, pp 219-232.

- Saint-Jean Patrick, 1989 : Processus de production et d'expérimentation, biologiques et médicales, par l'analyse de texture prétopologique et la robotique de laboratoire, thèse de docteur es-sciences de l'Université de Paris-Nord.
http://patrick.saintjean.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/154

- Saint-Jean Patrick, 1989 : Les espaces de texture prétopologique et la systémique de l'organisation.

http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/SysOrg89.html

- Saint-Jean Patrick, 1994 : Utilisation et enjeux de l'image numérique, Perspectives à court et moyen terme.
PERCEPTION 3D APTEP, CNAM, Paris 1994, organisé et édité par l'Association des Professeurs de Technologie de l'Enseignement Public.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/CNAM94.html

- Saint-Jean Patrick, 1997 : To a behavioural Design, an other perspective for the 3D perspective of image synthesis to be immerse in new virtual worlds and to settle in its proper live. ACM-Siggraph Education.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/ComputGraph97.html

- Saint-Jean Patrick, 1997 : The PolyAgogic CyberSpace Project. A multimedia system for texturing, networking, and practising knowledge. Edugraphics'97, Computer Graphics'97 Third International Conference on Graphics Education, Vilamoura, Algarve, Portugal. Edited by GRASP - Graphic Science Promotions & Publications. ISBN 972-8342-02-0.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/Edugraphics97.html

- Saint-Jean Patrick, 1998 : PolyAgogic CyberSpace VOLUNTAry Textured and Integrated System. Cyber Espace PolyAgogique comme système d'information volontairement texturé et intégré par le multimédia en réseau local et global pour l'enseignement par la création et la culture. Proposition au Programme européen ESPRIT.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/ProgESPRIT98.html

- Saint-Jean Patrick, 1999 : PROPOSALS of an European Digital Interactive Spaces Network EDISN. PROPOSAL NUMBER : IST - 1999 - 11373 25/5/99. The Fifth Framework Program focuses on Community activities in the field of research, technological development and demonstration (RTD) for the period 1998 to 2002. European Commission.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/EDISNETIST99.html

- Saint-Jean Patrick, 1999 : PolyAgogic CyberSpace IMAGINA Monaco 1999.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/IMAGINAMonaco99.html

- Saint-Jean Patrick, 2000 : Les Cyber-Espaces Polyagogiques et l'Univers Cités Virtuelles Interactives pour l'accès au patrimoine culturel et scientifique, l'éducation et la création artistique multimédia et audiovisuelle en réseau.  IMAGINA 2000.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/UCVIV2000.html

- Saint-Jean Patrick, 2000 : The PolyAgogic CyberSpaces and the Design of the multimedia concept for the networked cultural and scientific inheritance, education, multimedia and audiovisual artistic creation access. Proceeding, Laval Virtual, Virtual Reality International Conferences 2000, Laval the 18-21 May 2000.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/LavalVirtual2000/PSJLV2000.html
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/LavalVirtual2000/Conceptatrium.html

- Patrick Saint-Jean 2001 : « Univers, Cités Virtuelles Interactives (U.C.V.I.) : Le Design du Concept Multimédia en Cyber-Espace pour l'accès au patrimoine culturel et scientifique en réseau, la création multimédia, la polyagogie et le spectacle interactif de la connaissance », ASTI'2001, Sciences et Technologies de l'Information. A la Cité des Sciences et de l'Industrie, Paris La Villette.
http://acmsiggraphparispc.free.fr/P0/PRASTI2001.html

-  Patrick Saint-Jean 2003 : « Loin d'être hors contrôle, le concept de cybernétique se régule en France dans un domaine non centralisé mais distribué en réseau : Information, Systémique et Cybernétique ». Cybernetics in the Third Millennium (C3M) e-Zine archive (vol. 2.3, 2.5, March and May 2003).
http://www.well.com/~abs/Cyb/4.669211660910299067185320382047/c3m_0205.txt
http://paris.siggraph.org/CyberFR/CybernetiqueSommaire.html

-  Patrick Saint-Jean 2004 : Vers une texturologie quantique. Séminaire ESIEA.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/TQ2004/TQ.html

-  Patrick Saint-Jean 2005 : La Cybernétique, l'Art cybernétique et l'ère cyber. Festival du Jubilé de l'Art Cybernétique, Atelier Schöffer.
 http://acmsiggraphparispc.free.fr/SIGGRAPH2005/PSJCACEC.html

-  Patrick Saint-Jean 2005 : Le futur de l'intelligence artificielle. ASTI'2005,Clermond-Ferrand.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/FAI/PSJASTI05FAI.html

-  Patrick Saint-Jean 2006 : Prétopologie et texturologie quantique : Une aventure Texturologique Quantique pour une interactivité, intercréativité et intercréactivité humaines. 69 ème Rencontre du Groupe de travail Voir et produire des images d'art et de science, Université PARIS-SUD.
http://acmsiggraphparispc.free.fr/SIGGRAPH2006/TQ2006/TQ2006.html

-  Patrick Saint-Jean 2006 :  Le PolyAgogic CyberSpace et l'Intelligence Artificielle. En l'honneur du cinquantenaire de l'Intelligence artificielle.
Ministère de la Recherche, 1 rue Descartes, Paris.  
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/PACSIA/ProjetPACSIA.html

- Patrick Saint-Jean 2007 : Sculpture du concept et texturologie quantique. Intersculpt 2007, Ars Mathématica, ENSAM.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/InterSculpt2007/ConferencePSJIntersculpt2007.html
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/InterSculpt2007/PosterPSJIntersculpt2007.jpg

- Patrick Saint-Jean 2009 : Le projet du PolyAgogic CyberSpace : La sculpture de la connaissance par le Design du Concept multimédia.
Les Texturologies quantiques et la sculpture du quanta informationnel dans l'espace CyberAgogique pour l'apprentissage, la création et le spectacle de la connaissance. Intersculpt 2009, Fête de la Science 2009 en Lorraine, Ars Mathématica.
http://patrick.saintjean.free.fr/PACS/Bibliographie/InterSculpt2009/ConferencePSJIntersculpt2009.html

- Patrick Saint-Jean 2010 : De la prétopologie dans les texturologies quantiques et la topologie augmentée. 7-ième Journée de la Prétopologie Université de Versailles Saint-Quentin.
http://patrick.saintjean.free.fr/PretopologieTQTAPSJ.html

- Patrick Saint-Jean 2010 : Panorama, enjeux et provocations du Bio-Art. Overview, challenges and provocations of BioArt. Entre le Molécule-Art et le Body-Art : le Bio-Art. Fête de la Science 2010, Ars Mathématica, Cyberbase, Carrefour Numérique, Médiathèque, Bibliothèque, Cité des Sciences et de l'Industrie, Universcience.
http://patrick.saintjean.free.fr/FdSAMCBUniverscience2010/PEPduBioArtPSJAM2010.html
http://patrick.saintjean.free.fr/FdSAMCBUniverscience2010/PosterPSJFdSAMCSI2010.html

- "Patrick Emptoz" maintenant sur http://www.123people.fr/s/patrick+emptoz : en intérogeant Google
par Internet sur la prétopologie, 123people apparait avec une erreur sémantique du moteur de recherche temps réel, mais réalise un morphing poético-réaliste qui conduit à :
http://www.123people.fr/ext/frm?ti=person%20finder&search_term=patrick%20emptoz&search_country=FR&st=person%20finder&target_url=
http%3A%2F%2Flrd.yahooapis.com%2F_ylc%3DX3oDMTVnOWIzYTluBF9TAzIwMjMxNTI3MDIEYXBwaWQDc1k3Wlo2clYzNEhSZm5ZdGV
mcmkzRUx4VG5makpERG5QOWVKV1NGSkJHcTJ1V1dFa0xVdm5IYnNBeUNyVkd5Y2REVElUX2tlBGNsaWVudANib3NzBHNlcnZpY2UDQ
k9TUwRzbGsDdGl0bGUEc3JjcHZpZANXUkRyUDJLSWNycmlMbTc2MF9pZUZRZEFXODV4d0UyVmo4MEFBSVI1%2FSIG%3D134hdm76t%2F**
http%253A%2F%2Fpatrick.saintjean.free.fr%2FTexturologieQuantique%2FProjet_des_texturologies_quantiques.html&section=weblink&wrt_id=292
"Tous ces résultats sont automatisés et rassemblés en temps réel à votre demande spécifique. Aucune information n'est stockée et les adresses email, postales et les numéros de téléphone proviennent de banque de données publiques locales (France) et internationales."

Autres bibliographies intéressantes et utiles :

-
ZT. Belmandt  2011 : Basics of pretopology, Hermann éditeur.

- Edouard Glissant 2010 : Philosophie de la relation, poésie en étendue, Gallimard éditeur.

- Marc Bui, Ivan Lavallée 2009 : Prétopologie et modélisation, Vol. 7.1, Hermann Editeurs des sciences et des arts.

- Robert Martin 2001 : Sémantique et automate, Ecriture électroniques, PUF éditeur.

- Claude Hagège 1996 : L'homme de paroles, Contribution linguistique aux sciences humaines, Le temps des sciences, Fayard éditeur.

- Robert Vallée 1995 : Cognition et Système,essai d'Epistémo-Praxéologie, l'Interdisciplinaire, Système(s) éditeur.

- Eveline Martin 1993 : Reconnaissance de contextes thématiques dans un corpus textuel. Elements de lexico-sémantique. Collection "Etudes de sémantique lexicale". CNRS INaLF-Nancy, Directeur : Robert Martin. Didier Erudition éditeur, Paris.

- Z. Belmandt 1993 : Manuel de prétopologie et ses applications, Interdisciplinarité et nouveaux outils, Hermes éditeur.

- Haïm Nisenbaum 1989 : Texture hébraïque, L'Aire Libre Edition, Collection "Quintessence".

- Michel Thévoz 1986 : Duduffet, Skira Editeur.

- Michel de Certeau 1980 : L'invention du quotidien 1. arts de faire, Chapître VII Marche dans la ville, page 139-141, Gallimard Editeur (Nouvelle édition 1990 par Luce Giard).

- Michel de Certeau 1969 : L'étranger ou l'union dans la différence, Du Seuil Editeur (Nouvelle édition 2005 par Luce Giard).


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